Selon le recensement de 2011, la Roumanie compte . Le pays, qui connait un lent déclin démographique, est en majorité habité par des roumanophones (88,9 %); les minorités hongroise et rom représentent respectivement 6,5 % et 3,3 % de la population. En 2016, se basant sur des données excluant les citoyens expatriés, Eurostat estime la population de la Roumanie à , alors que la CIA, se basant sur des données différentes qui intègrent les résidents non-citoyens (principalement des citoyens Moldaves) y compte .
Sources
En Roumanie l'implantation humaine date du paléolithique, mais, en dehors des piémonts des montagnes et des vallées des principaux cours d'eau (voir géographie de la Roumanie), elle a été sporadique en raison du climat (périodes de sécheresse pluriannuelle) et d'invasions venues des steppes de l'est (peuples de cavaliers nomades). Les deux phénomènes sont d'ailleurs liés. La végétation aussi a évolué selon ces aléas : lors des périodes plus humides à peuplement sédentaire, les forêts (codri), les prés (pășuni) et les cultures (ogoare) progressaient, tandis que lors des périodes sèches à passage de peuples nomades, c'étaient les steppes à chardons, dont le Bărăgan est un exemple actuel. À chaque période sèche, les populations autochtones, à commencer par les Gétodaces et en continuant par les roumanophones actuels, se sont réfugiées sur les piémonts des Carpates (plus arrosés en raison de leur altitude), puis, les pluies revenues, ont repeuplé le pays en creusant des puits et en refondant des villages et des villes, tout en assimilant au passage les minorités installées lors des invasions.
L’avant-dernière grande invasion ayant dépeuplé le pays fut celle des Tatars/Mongols au , puis le repeuplement roumain s’est effectué au à partir de la Transylvanie, conclu par l’unification des petits voïvodats en deux principautés danubiennes : la Moldavie et la Valachie, qui s’unirent à leur tour en 1859 pour former la Roumanie.