Le pogrom d'Istanbul, aussi connu sous le nom d'émeutes d'Istanbul ou de pogrom de Constantinople (en Σεπτεμβριανά, « événements de septembre » ; en 6–7 Eylül Olayları, « événements du 6– ») est un pogrom principalement dirigé contre la minorité grecque d'Istanbul ayant eu lieu les 6 et .
Les émeutes sont orchestrées par la « contre-guérilla » chapeautée par l'armée turque. Elles ont lieu après la diffusion de la nouvelle de l'explosion d'une bombe, la veille, dans le consulat turc de Thessalonique, lieu de naissance de Mustafa Kemal Atatürk. L'enquête révèle très vite que cet attentat a été réalisé par un Turc dans le cadre d'une opération montée de toutes pièces sous fausse bannière : de l’aveu même du général de corps d’armée Fatih Güllapoğlu, c’est le « département de guerre spéciale » (Özel Harp Dairesi, une cellule stay-behind) qui planifia cet attentat, impliquant par ailleurs deux attachés du consulat turc arrêtés en flagrant délit par la police grecque. Mais la presse turque n'informe pas le public de cette conclusion.
Des émeutiers en colère, la plupart acheminés par avance en camion dans la ville, prennent d'assaut le quartier grec d'Istanbul pendant neuf heures. Bien qu'ils n'appellent pas explicitement au meurtre de leurs victimes, plus d'une douzaine de personnes décèdent pendant ou après le pogrom, à la suite des bastonnades et des incendies volontaires. Les communautés juives et arméniennes sont elles aussi victimes d'exactions.
Le pogrom accélère le départ des Grecs d'Istanbul : la communauté passe de membres avant l'attaque à en 1978 et en 2006. Selon certains analystes, cet événement s'inscrit dans le processus de nettoyage ethnique commencé durant le déclin de l'Empire ottoman plus que dans le cadre d'un conflit bilatéral entre deux États. Cette fois ce n'est pas, comme dans la période 1912-1922, l'intégrité de la Turquie qui est en jeu, mais la question foncière : à l'époque des faits, environ 40 % des biens fonciers stambouliotes appartiennent aux minorités.
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The Greeks in Turkey (Rumlar ) constitute a small population of Greek and Greek-speaking Eastern Orthodox Christians who mostly live in Istanbul, as well as on the two islands of the western entrance to the Dardanelles: Imbros and Tenedos (Gökçeada and Bozcaada). They are the remnants of the estimated 200,000 Greeks who were permitted under the provisions of the Convention Concerning the Exchange of Greek and Turkish Populations to remain in Turkey following the 1923 population exchange, which involved the forcible resettlement of approximately 1.
La Grande Idée (Μεγάλη Ιδέα / Megáli Idéa) est un courant de pensée et mot d'ordre soutenant le sentiment national puis le nationalisme grec aux . Sa visée était d'unir tous les Grecs dans un seul État-nation qui aurait pour capitale Constantinople, mais fut avant tout une forme d'irrédentisme. Le terme fut inventé en 1844 par Ioánnis Koléttis, Premier ministre du roi Othon . La Grande Idée a dominé toute la politique extérieure et par conséquent la politique intérieure de la Grèce.
thumb|Enfants grecs et arméniens réfugiés à Athènes en 1923. La Grande Catastrophe (en grec moderne : ) ou catastrophe d’Asie Mineure est, en Grèce, la phase finale de la deuxième guerre gréco-turque, qui aboutit au massacre ou à l’expulsion des populations chrétiennes d’Asie Mineure. En Grèce même, la Grande Catastrophe provoque d'importants bouleversements politiques (coup d'État de 1922, Procès des Six, etc.) et aboutit finalement à la chute de la monarchie en 1924.
La ville d'Istanbul fut la capitale de l'Empire byzantin du IVe au XVe siècle et témoigne encore de cette époque par divers édifices dont le plus connu est sans doute l'ancienne Eglise de Sainte-Sophie. Aujourd'hui, aucune institution n'est dédiée entièrem ...