Le mouvement raëlien (initialement appelé MADECH, mouvement pour l'accueil des Elohim créateurs de l'humanité) est un mouvement sectaire fondé par le Français Claude Vorilhon, dit Raël, en 1974. La doctrine du mouvement se fonde sur un prétendu contact entre ce dernier et des extraterrestres techniquement avancés, auxquels Vorilhon donne le nom d’« Elohims ». Selon la secte, ils auraient créé la vie sur Terre ainsi que les grandes religions. À côté de la croyance aux extra-terrestres, les dirigeants ont mis en avant le clonage et le transfert de la conscience comme moyen d'accéder à l'immortalité. Le mouvement promeut également la « géniocratie » et prône une certaine forme de libération sexuelle ainsi qu'une pratique qu'il appelle « méditation sensuelle ». Le mouvement est identifié comme secte en France depuis . Il apparaît que son dirigeant historique s’arroge les exclusivités sexuelles de femmes membres de la communauté sélectionnées sur la base de leur beauté et que les membres versent une part substantielle de leurs revenus à la secte, via des comptes en Suisse et au Liechtenstein. Le mouvement a gagné en notoriété en prétendant avoir réalisé des clonages humains, ce qui a permis à ses dirigeants de s’enrichir aux dépens de plusieurs personnes, par le truchement de sociétés extraterritoriales. Le (soit treize jours après l'interdiction des compétitions automobiles par le gouvernement Messmer marquant la fin d’AutoPop, la revue de sport automobile de Claude Vorilhon), au cœur du puy de Lassolas (un volcan éteint près de Clermont-Ferrand), celui-ci prétend avoir rencontré un extraterrestre qui lui aurait donné le nom de « Raël » et lui aurait transmis un message expliquant l'origine de la vie sur la Terre. Ce message aurait donné le contenu du premier livre de Raël, Le Livre qui dit la vérité. L'année suivante, Claude Vorilhon décide de se consacrer à la promotion de ce message pour l'humanité et à la construction d'une ambassade destinée à accueillir les extra-terrestres (une de ses ambassades fut créée au Japon, le Mirokubosatsu Korindo.