Kubilai KhanKubilai Khan, Koubilaï Khan ou Kūbilaï Khān (mongol bitchig : ,translittération : Qubilai qaγan ; mongol cyrillique : Хубилай хаан, translittération : Khubilai khaan, ; ), né le et mort le , est un khagan mongol, puis sous le nom de Shizu () le premier empereur de Chine de la dynastie Yuan. Petit-fils de Gengis Khan (v. 1160 – 1227), il naît l'année de la prise de Pékin par les Mongols. En 1260, il succède à son frère Möngke comme grand khan des Mongols.
TamerlanTimour, plus connu sous le nom de Tamerlan (du persan تيمور لنگ, Timur(-i) Lang, qui signifie littéralement « Timour le Boiteux »), né dans les années 1320, ou le à Kech, près de Chakhrisabz, dans l'actuel Ouzbékistan, et mort le à Otrar dans l'actuel Kazakhstan, est un dirigeant et conquérant turco-mongol du , devenant le premier dirigeant de la dynastie des Timourides. Commandant militaire invaincu, il est largement considéré comme l'un des plus grands chefs militaires et tacticiens de l'histoire, ainsi que comme l'un des plus brutaux et des plus meurtriers.
Mahmoud Ghazan KhanGhazan, Ghazan Khan, Mahmoud Ghazan (en محمود غازان ; en turc : qazan, « chaudron » ; en Casanus), né en 1271, mort en 1304, est le septième ilkhan de Perse de 1295 à sa mort, et un arrière-petit-fils d'Houlagou Khan, le fondateur de la dynastie mongole des Houlagides ou Ilkhanides. Ghazan est donc né et a grandi en tant que chrétien, il a étudié bouddhisme et il s'est reconverti à l'islam après son ascension au trône Né sous le règne de son grand-père Abaqa, Ghazan est le fils aîné d'Arghoun, alors gouverneur du Khorassan, qui était alors la province nord-est de la Perse.
Dynastie YuanLa dynastie Yuan (), officiellement le Grand YuanCivil Society in China: The Legal Framework from Ancient Times to the 'New Reform Era, , note 69. ( ; en moyen mongol , Dai Ön Ulus, littéralement « Grand État Yuan »), est une dynastie mongole fondée suivant la tradition chinoise en 1271 par Kubilai Khan, le petit-fils de Gengis Khan, et qui règne sur la Chine jusqu'en 1368. Formellement, en Chine, elle succède à la dynastie Song et précède la dynastie Ming.
BordjiguinesLe clan des Bordjiguines (en mongol cyrillique : Боржигид / Borjigid, au singulier Боржигин / Borjigin ; en mongol bitchig : au singulier ; en ), aussi appelé la Lignée d'or (en Алтан ураг / Altan urag), était le clan auquel appartenaient Gengis Khan et ses successeurs (les Gengiskhanides). L'histoire de cette famille commence aux environs de 900 et se termine vers 1635. Cette famille a régné sur l'Empire mongol uni au et, en 1271, Kubilai Khan, fils de Tolui et petit-fils de Gengis Khan, qui, en tant que descendant direct de Gengis, a également établi la dynastie Yuan en Chine.
Ilkhanat de PerseLIlkhanat était un khanat turco-mongol créé en 1256 et qui fut dirigé par les Ilkhans (ou « Ilkhanides », aussi appelés « Houlagides » ; en persan : fa, Ilxâniyân ; en mongol : Хүлэгийн улс, Hulagu-yn Ulus), de la maison de Houlagou. gauche|vignette|Un archer ilkhanide. Dessin d'époque timouride, . Durant l'hiver 1231, le grand khan Ögödei, fils de Gengis Khan, lance trois tumens (équivalent de ), commandés par Tchormaghan Noyan contre le dernier Khwârazm-Shah, Jalal ad-Din.
Horde d'orLa Horde d'or (ou la Horde bleue) est un empire turco-mongol gouverné par une dynastie issue de Djötchi, le fils aîné de Gengis Khan, qui contrôle les steppes russes aux . Les Djötchides eux-mêmes s'appellent Horde ou Grande Horde. Horde d'or est une expression utilisée par les Russes depuis le . Les Arabes et les Persans parlent du royaume des Tatars ou du khanat de Kiptchak. En France et en Italie, on les désignait sous le nom de Tatars de l'Ouest. thumb|left|La dévastation de Souzdal par les troupes mongoles (illustration des annales médiévales russes).
Empire mongolL’Empire mongol, ou ikh mongol ulus (, « Grand État mongol ») est le nom donné à un vaste État fondé au début du par le souverain Gengis Khan et dirigé par ses descendants. Il recouvre, à son apogée, environ de km, ce qui fait de lui, le plus grand empire de l'histoire en termes de superficie. Ces conquêtes n'abolissent d'ailleurs pas toujours les formes antérieures d'administration mises en place par les États vaincus de part et d'autre de l'Eurasie, ce qui pose la question de la nature originale de l'Empire mongol sur le plan de son unité politique, linguistique, religieuse et économique.