La bataille de l'Aisne désigne les combats de entre d'une part l'armée allemande, qui s'est arrêtée sur les rives de l'Aisne après sa retraite qui clôt la première bataille de la Marne, et d'autre part les armées française et britannique qui tentent de la repousser. Le , après la bataille de l'Ourcq (1914). Von Kluck et la regagne le nord en appuyant sa droite sur l’Ourcq. Après le recul puis la stabilisation du front lors de la première bataille de la Marne, les Alliés mènent une contre-attaque. Le principal effort est fourni par les Britanniques du Corps expéditionnaire britannique vers le Chemin des Dames, entre Soissons et Craonne dans la direction de Laon. Le au matin, assistés sur leur gauche par la française commandée par Maunoury et sur leur droite par la française commandée par Franchet d'Espèrey, ils font face aux première, deuxième et troisième armées allemandes. Les autres armées, la de Foch, la de De Langle de Cary et la de Sarrail accompagnent le recul des et armées allemandes. Le , la gauche de l’armée tente de franchir l’Oise à Verberie, la droite borde l’Aisne, assurant la liaison avec les Britanniques. À 19 h, le front s'étend sur le plateau occidental entre Aisne et l'Oise, vers Tracy-le-Mont, Moulin-sous-Touvent, Vingré et Nouvion. Les Britanniques arrivent vers la rive gauche de l’Aisne entre Soissons et Bucy-le-Long. Le Corps d'Armée vise Bourg-et-Comin, le d'armée de Horace Smith-Dorrien, arrive à Vailly et le d'armée commandée par William Pulteney Pulteney, à Bucy-le-Long. La armée de Louis Franchet d'Espèrey vient attaquer le vers Montmirail. Le , la armée allemande bat en retraite dans la direction nord-est, entre l’Oise et la ligne Braine et Laon. La armée opère sa retraite à l’est de la armée sans parvenir à recréer la liaison. Le 12, la armée s’arrête entre l’Oise à la ligne de chemin de fer entre Soissons et Laon : La armée occupe les plateaux entre Soissons et Corbeny et la armée Max von Hausen s'arrête entre la armée dans la région de Reims et la Suippe.