thumb|Voltaire, l'un des premiers critiques des excès inspirés par la religion en France, notamment avec son Traité sur la tolérance.
thumb|Femme afghane portant la burqa.
thumb|Manifestation anticléricale lors de la visite du Pape en Allemagne en 2005.
La critique de la religion, qui peut émaner tant de la religion elle-même que de milieux sécularisés, remonte à l'Antiquité. Dans l'Antiquité des voix se sont élevées contre la religion, notamment dans l'épicurisme . En effet beaucoup de religions prétendent détenir la vérité, or les vérités religieuses diffèrent d'une religion à l'autre. Ces antagonismes ont donné lieu à des guerres violentes telles que les Guerres de religion (France). Signalons aussi les conflits iconoclastes qui ont rythmé les différents courants religieux monothéistes. À la fin du Moyen Âge certains critiques sont sortis du cadre théologique. Au puis au , l'idée de l'athéisme et des critiques frontales du clergé commencèrent à se développer, notamment sous l'influence des Lumières. Elle se poursuit au , par le développement des sciences et de la philosophie qui remettent en cause le bien-fondé de la métaphysique et la recherche d'une cause première. En parallèle des critiques littéraires, philosophiques ou scientifiques, des mouvements politiques se sont opposés au poids des Églises et du clergé pour la société prenant parfois des formes virulentes d'anticléricalisme. Notons que la science ne critique pas directement les divinités car elles lui sont inaccessibles ; mais remet en cause les explications religieuses de leurs manifestations aux hommes.
Avec le développement de la philosophie et de la science, les penseurs grecs ont opposé la raison à la croyance, la connaissance à l'ignorance, le monde des idées au monde des dieux.
La mort de Socrate est un événement marquant dans l'histoire de l'humanité.
Socrate, philosophe athénien du , fut accusé de pervertir les valeurs morales traditionnelles, de ne pas croire aux dieux de la cité. Socrate refusa de se rétracter et mourut pour ses idées (pour plus de détails voir procès de Socrate).