Infobox Organisation2
| couleur boîte = red
| image = Nationaal Arbeids-Secretariaat Logo.svg
| légende image = Sceau classique du Syndicalisme révolutionnaire, une poignée de main au-dessus du globe terrestre. Ici le sceau du NAS néerlandais.
| origine = Mouvement autonome des travailleurs syndiqués et des Bourses du travail
| type = Syndicat, Tendance syndicale, Pratique syndicale
| objectif = Établissement du socialisme
| méthode = Organisation du prolétariat, Autonomie ouvrière, Grève générale expropriatrice
| personne clé = Émile Pouget, Victor Griffuelhes, Pierre Monatte, Fernand Pelloutier, Marie Guillot, Andres Nin
| publication = L'Action directe, La Vie Ouvrière, La Bataille syndicaliste, La Révolution prolétarienne, Syndicaliste !, La batalla
L'expression syndicalisme révolutionnaire désigne une pratique syndicale conçue en France dans les syndicats de la CGT entre 1895 et 1914 et alimentée par son application dans les syndicats d'autres pays industrialisés (États-Unis, Italie, Espagne...) jusqu'à nos jours.
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Le syndicalisme révolutionnaire propose une stratégie révolutionnaire pour établir le socialisme, avec une confrontation contre le capitalisme par l'auto-organisation des travailleurs et l'autonomie ouvrière, couplée à l'action directe et à la grève générale expropriatrice.
Le syndicalisme révolutionnaire est aussi appelé syndicalisme d’action directe, notamment par Jacques Julliard.
La doctrine du syndicalisme révolutionnaire est plurielle car elle intègre à la fois les influences du marxisme (dans une version révisionniste de gauche) et de l'anarchisme (dans sa version proudhonienne), et n'a pas eu de stricte structuration internationale.
Les contributeurs théoriques sont, en France, Fernand Pelloutier, le précurseur, Hubert Lagardelle, Georges Sorel, Édouard Berth, Émile Pouget, Pierre Monatte, en Italie, Arturo Labriola et Enrico Leone, et aux Pays-Bas Christiaan Cornelissen.