La peine de mort a été en vigueur au Royaume-Uni et dans les États qui l'ont précédé, l'Angleterre et l'Écosse, depuis les temps les plus anciens jusqu'à ce qu'elle soit abolie au . La dernière exécution, par pendaison, a eu lieu en 1964, avant que la peine capitale soit abolie pour les meurtres, en 1969 en Grande-Bretagne et en 1973 en Irlande du Nord. Bien qu'elle n'ait pas été appliquée ensuite, la peine de mort est restée inscrite dans la loi pour certains crimes jusqu'en 1998.
Waltheof de Northumbrie est le seul lord qui ait été légalement exécuté pendant le règne de Guillaume d’Angleterre. Guillaume II d'Angleterre (William Rufus) réinstitue la pendaison mais uniquement pour avoir braconné les cerfs royaux. On sait qu'il n'a fait exécuter qu'un seul aristocrate, pour rébellion. Henri d'Angleterre restaure la pendaison pour la punition de nombreux crimes. La première exécution à Tyburn est celle de , bourgeois de Londres qui avait dirigé une révolte populaire, en 1196. La potence de Tyburn, située près de l'actuel Marble Arch dans Hyde Park, devient célèbre. On estime que durant le règne de Henri VIII ont été exécutées par divers procédés, y compris la pendaison, la décapitation, le bûcher, et l'huile bouillante, le condamné étant parfois démembré vivant (Hanged, drawn and quartered) à titre de peine complémentaire. Le , Simon Fraser, lord Lovat est la dernière personne à être décapitée en Angleterre.
Sir Samuel Romilly, dans son discours sur la peine de mort à la Chambre des communes en 1810, déclare qu'. Connue sous le nom de « code sanglant », à son sommet le recueil de la loi criminelle comprenait 220 crimes passibles de la peine capitale, y compris , , et . Beaucoup de ces dispositions ont été introduites pour protéger les biens de la classe riche qui a émergé dans la première moitié du , un exemple remarquable étant le Black Act de 1723, qui définit 50 crimes capitaux pour des faits de vol simple, de braconnage ou de noircissement du visage la nuit en vue de commettre un crime.