Un shareware, partagiciel ou contribuciel, est un logiciel qui peut être utilisé gratuitement, mais avec des fonctionnalités limitées et/ou durant une période limitée. Après cette période d'essai, l'utilisateur doit rétribuer l'auteur s'il veut continuer à utiliser le logiciel. Lorsque les fonctionnalités du shareware sont limitées, on parle aussi de logiciel de démonstration. Shareware est un mot valise anglais composé de to share (partager) et de ware, troncation de software. L'office québécois de la langue française recommande le mot « partagiciel » comme traduction du mot « shareware ». On peut aussi trouver plus rarement le néologisme « contribuciel » (pour logiciel contributif). Un shareware peut être utilisé pendant une durée limitée ou un nombre d'utilisations qui sont indiquées par l'auteur. Cela permet de tester les fonctionnalités et voir si elles correspondent à ses besoins. Au bout de cette période d'essai, il est possible soit de payer une contribution et continuer à utiliser le logiciel, soit de le désinstaller. Il est également permis de distribuer le logiciel à une autre personne, toujours pour essai. Hormis l'utilisation légale du produit, le paiement de la licence peut aussi débloquer un certain nombre de fonctionnalités jusqu'alors inaccessibles. Certains sharewares se contentent de rappeler à intervalles plus ou moins fréquents, à l'aide par exemple d'alertes ou de dialogues, que la période d'essai est échue. Ils sont parfois appelés « harceliciels », « nagware » ou « annoyware ». Certains auteurs ne demandent que l'envoi d'une carte postale comme paiement de la licence, dans ce cas on parle de carticiel (postcardware). D'autres suggèrent simplement que l'utilisateur verse une contribution à l'organisation charitable ou humanitaire de son choix (careware). Les premiers sharewares étaient disponibles en version complète et non limitée dans le temps. Ce mode de distribution n'a pas vraiment fonctionné : les clients continuaient d'utiliser le logiciel sans le payer.