Le shimenawa (標縄 ou 注連縄) est une corde sacrée utilisée au Japon, constituée de torsades de paille de riz plus ou moins grosses en fonction de l'utilisation, et tressée de gauche à droite. Le shimenawa délimite généralement une enceinte sacrée et particulièrement l'aire de pureté d'un sanctuaire shinto, mais il est populairement placé aux pas de portes lors des évènements du calendrier shinto ou bien autour d'un autel kamidana. Lorsqu'il entoure un rocher ou un arbre, le shimenawa montre qu'il s'agit d'un territoire du domaine du kami et donc que tout type de pollution doit en être exclu. On y pend souvent des nusa (幣), sortes de gohei (御幣), ou des épis de riz.
Le tressage exclusivement manuel des shimenawa est réalisé par des artisans japonais ou par les membres d'un temple. Il est très souvent hélicoïdal (en double hélice), mais peut être triple (à la manière d'une natte). Aucune qualification n'est requise pour sa conception si ce n'est d'avoir été lavé et purifié par l'eau en suivant le rite shinto (particulièrement si l'on souhaite obtenir un shimenawa efficace). Certains tressages nécessitent plusieurs dizaines de personnes, notamment ceux des jinja qui peuvent parfois atteindre plusieurs centaines de kilogrammes.
Outre leur caractère décoratif et informatif, ces cordes empêchaient, à l'origine, la déesse Amaterasu de sauver de l'obscurité deux fois de suite un même lieu. Désormais, les shimenawa servent, selon les croyances shintoïstes, de lien entre le monde sacré du divin et le monde profane. Les gohei quant à eux symbolisent les « bras » des kami et emprisonnent les mauvais esprits (c'est pour cette raison qu'ils sont périodiquement changés). Ce lien symboliquement protecteur n'est effectif que s'il a été préalablement purifié par le sel.
Certains personnages de mangas ou de jeux vidéo portent une ceinture de ce type, mais il ne faut pas y voir un symbole religieux. C'est en fait une référence à un combattant de la mythologie japonaise qui handicape son haut niveau technique en s'entravant d'un lourd shimenawa afin de se faire valoir auprès de ses adversaires.
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vignette|275 px|Le mont Fuji, le plus célèbre shintai japonais. Dans le shintoïsme, les ou, comme tous les Japonais les appellent, avec le préfixe honorifique go-, sont des supports matériels dans lesquels l’esprit du kami (divinité) d'un sanctuaire shinto est supposé résider. Les shintai sont des objets physiques vénérés dans ou près d'un sanctuaire shinto afin de servir de dans lesquels les esprits ou kami résident. Les shintai utilisés dans les sanctuaires shinto peuvent aussi être appelés .
thumb|200px|Gohei devant un sanctuaire à Uji. Un est, dans les rituels shinto, un objet dédié aux kamis. Il est constitué de deux shide, bandes de papier plié, fixées à un pilier de bambou ou pendues au bout d'une baguette de purification. Ils se trouvent également fixés aux shimenawa mais se présentent aussi sous forme de guirlandes. À l'origine, il s'agissait de vêtements de tissu, exposés en offrande aux dieux. Ils sont devenus avec le temps des reliques d'essence divine, vénérées et utilisées pour repousser ou capter les esprits malveillants.
Iwakura refers to the belief in rocks as Yorishiro containing Kami in ancient Shinto. It also refers to the rock itself, which is the object of worship. Nature worship, also known as spirit worship or animism, is a type of base faith that has been present in Japan since ancient times. This form of worship revolves around the belief in gods and spirits that reside in nature. In Shinto rituals, gods are said to have descended from shintai, a rock, and the yorishiro, called himorogi, was made the center of the ritual, symbolizing the divine power of the gods.