Anurâdhapura (en අනුරාධපුර ; en அனுராதபுரம்) est le chef-lieu du district d'Anuradhapura, dans la Province du Centre-Nord, au Sri Lanka.
Fondée par le roi Devanampiya Tissa, elle était la capitale du Royaume d'Anuradhapura entre le et le . Centre du bouddhisme theravada pendant de nombreux siècles, c'est l'une des plus anciennes villes au monde habitées de façon continue.
Le site d'Anurâdhapura est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1982.
Royaume d'Anuradhapura
Anuradhapura a été fondée au , autour de l'arbre légendaire Sri Mahabodhi, et a été la première capitale du Sri Lanka. Au , la ville était sans doute la neuvième plus grande ville du monde. Pendant plus de , elle a été un centre politique et religieux majeur. Mais elle n'a finalement pas pu résister à la pression de la dynastie Chola, et est tombé entre leurs mains en 993. Ravagée par les envahisseurs indiens en 1017, la ville perd son statut de capitale et reste isolée dans la jungle pendant plusieurs siècles.
En décembre 1899, le site en ruine a été visité par Pierre Loti, ce qu'il raconte avec enthousiasme dans son récit de voyage : L'Inde (sans les Anglais).
La ville a servi de base pour les Cingalais contre les Tigres tamouls pendant la guerre civile du Sri Lanka.
Aujourd'hui, cette ville sacrée pour le bouddhisme, dont les monastères environnants couvrent une superficie de plus de 40 km2, accueille l'un des plus grands sites archéologiques au monde.
Un concile important s'est tenu à Anurâdhapura en l'an 25 afin d'unifier la foi c'est-à-dire le bouddhisme theravada au Sri Lanka. Les textes sacrés canoniques en pali ont alors été utilisés.
La ville possède un aéroport, l' (code AITA : ACJ).
La cité comporte trois ensembles monastiques :
le Mahavihara,
l'Abhayagirivihara,
le Jetanavihara,
Ruwanwelisaya
Mahameghavana
Tissamaharama Raja Maha Vihara
(en) La ville est citée dans le roman d'Arthur C. Clarke The deep Range
(en) Philippe Fabry, the Essential guide for Anuradhapura and its region, Negombo, Viator Publications, 2005, 199 p.
Catégor