L'hypercorrection consiste à s'exprimer de manière « trop correcte », et finalement incorrecte à force de trop vouloir parler ou écrire de façon irréprochable.
L'hypercorrection consiste également à combattre autour de soi des usages linguistiques corrects perçus à tort comme fautifs. Exemple : la croyance erronée propagée par Voltaire selon laquelle la locution « par contre » serait fautive, bien qu'elle ne le soit aucunement, porte certaines personnes à la remplacer systématiquement par la locution « en revanche ».
L'hypercorrection est due à des phénomènes linguistiques (analogie, contamination, régularisation...) utilisés de manière fautive et dans les situations voulues formelles et normées : le locuteur essaie de pallier l'insécurité linguistique qu'il ressent.
Une manifestation courante de l'hypercorrection se trouve dans les liaisons erronées (non justifiées par l'orthographe). Par exemple, lorsque la phrase il va être midi est prononcée [ilvatɛtʁ(ə)midi] (« il va-t-être midi »), le locuteur révèle une volonté de faire les liaisons à chaque fois qu'il le faut, à tel point qu'il en fait même quand l'orthographe ne le justifie pas.
L’hypercorrection est souvent aussi due à l’orthographe. Par exemple, les locutions « crédit agricole », « gouvernement actuel » seront prononcées [kʁeditaɡʁikɔl] et [ɡuvɛʁnəmɑ̃taktɥɛl] alors qu’en français standard, il n’y a pas de liaison au singulier pour ces mots.
Ajout fautif de « h » non étymologique, hypoténuse orthographiée fautivement hypothénuse.
Ajout fautif d'accents circonflexes (« faîtes comme chez vous »).
Ajout fautif de « h » étymologiques (« enthropie »).
Ajout fautif de « s » après une consonne muette (« le camps »).
Ajout fautif de « ç » devant un « i » ou un « e ».
Phrase avec un verbe au subjonctif après la locution conjonctive après que.
Cumuls d’éléments ayant la même fonction au sein d’un même énoncé, produisant un pléonasme.
Lorsque le locuteur cumule deux procédés morpho-syntaxiques (« est-ce que » et l’inversion de pronom clitique) pour marquer le caractère interrogatif d’un énoncé : .
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En linguistique, un digramme est un assemblage de deux signes (généralement deux lettres dans un alphabet), diacritiques non comptés, qui forme un unique graphème et ne peut pas s'interpréter par la valeur de chacun des signes pris isolément. Il peut ainsi représenter un unique phonème, ou bien une suite de phonèmes différente de la succession des phonèmes représentés par chacun des signes. Dans le cas d'un assemblage de trois caractères, on parle d'un trigramme.
En grammaire, les degrés de comparaison ou degrés de signification sont une propriété des adjectifs et des adverbes, décrivant l'intensité de la notion exprimée. On parle aussi de gradation des adjectifs et des adverbes. L'expression des degrés de comparaison peut être synthétique et se faire alors par la flexion, ou analytique et se faire uniquement par la syntaxe. De nombreuses langues emploient un système mixte, dans lequel certains degrés sont exprimés de façon synthétique et d'autres de façon analytique, ou dans lequel plusieurs moyens d'expressions d'un même degré cohabitent au choix du locuteur ou selon le type d'adjectif ou d'adverbe.
In sociolinguistics, prestige is the level of regard normally accorded a specific language or dialect within a speech community, relative to other languages or dialects. Prestige varieties are language or dialect families which are generally considered by a society to be the most "correct" or otherwise superior. In many cases, they are the standard form of the language, though there are exceptions, particularly in situations of covert prestige (where a non-standard dialect is highly valued).