Plan-les-Ouates () est une commune suisse du canton de Genève. Elle est, depuis le , la onzième ville la plus peuplée du canton avec .
Le territoire de Plan-les-Ouates s'étend sur . Lors du relevé de , les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient de sa superficie, les surfaces agricoles , les surfaces boisées et les surfaces improductives .
Elle comprend les localités de Plan-les-Ouates, Arare et Saconnex-d'Arve. Elle est limitrophe de Lancy, Veyrier, Troinex, Bardonnex, Perly-Certoux, Confignon, Onex et Carouge.
Selon le site de la commune, qui semble se fonder sur une proposition d'Henri Jaccard, le nom de la commune aurait pour origine l’eau, par la racine gothique wato ou gwatt.
Cette interprétation serait erronée (pas d'influence gothique en Suisse romande et évolution phonétique invraisemblable) et le nom de la commune désignerait plutôt une plaine ou un plateau où était situé un poste de garde (du germanique wahta, qui a donné guet en français).
Plan-les-Ouates a d'abord été mentionnée en 1537 comme Plan-des-Vuattes. Faisant partie du canton Genevois depuis 1816, la région faisait partie de la commune de Compesières qui loua à l’État de Genève la plaine des Ouates pour y établir le camp des milices. C’est ainsi que la Plaine accueillit, de 1819 à 1875, les hommes accomplissant leurs exercices militaires.
C’est le que Plan-les-Ouates, de par sa volonté d’indépendance, est séparée de la commune de Compesières par décision du Conseil d’État. La nouvelle commune du « haut » comprenait Bardonnex, Charrot, Landecy et Evordes, celle du « bas » regroupait Arare, Saconnex-d'Arve et Plan-les-Ouates, la commune indépendante de Plan-les-Ouates est née le .
Du village de quelque âmes en 1970, Plan-les-Ouates est devenue une commune suburbaine de plus de . D’origine agricole, la commune a vu de nombreuses industries s’implanter sur la partie maraîchère de son territoire pour donner naissance à une zone industrielle.
À la suite de l'arrivée importante de l'industrie horlogère ces dernières années, le nom a été détourné de façon humoristique en « Plan-les-Watch ».