Le est un écran opaque coulissant muni d'une poignée, utilisé pour redéfinir l'espace d'une pièce ou servir de porte dans l'habitat traditionnel japonais. Il mesure généralement de large pour de haut (la même taille qu'un tatami) et il a 2 ou d'épaisseur. Depuis la fin du , sa hauteur a augmenté car les Japonais sont de plus en plus grands et il est maintenant courant d'en voir mesurer de hauteur, soit de plus que dans les anciennes constructions. Les rails en bois sur lesquels coulissent les fusuma sont appelés pour celui du haut et pour celui du bas. Les fusuma apparurent dans le style architectural shinden-zukuri qui donna par la suite naissance au style shoin-zukuri. Dans les habitations des nobles de la cour de Heian, les fusuma servaient à isoler temporairement certains espaces de la salle unique dans laquelle les gens vivaient. Les écrans étaient tendus de tissu ou de papier épais. C'était alors une variété de shōji appelée fusuma-shōji. La surface des fusuma fut un support de prédilection pour la peinture décorative. Ainsi, de nombreux artistes japonais de renom les utilisèrent, notamment les membres de l'école Kanō, et plus particulièrement Kanô Eitoku, Hasegawa Tôhaku... center|upright=2|thumb|Kanō Shōei et son fils Kanō Eitoku, Fleurs et oiseaux des quatre saisons, , encre sur papier, 2 paires de 16 fusuma, 2 x (), Daitoku-ji (大徳寺), Kyoto. Collectif, Dictionnaire historique du Japon, Éditions Maisonneuve et Larose, coll. « Monde asiatique », 2002, .