Le terme de néogéographie est un néologisme décrivant la participation croissante des amateurs à la production de données cartographiques, par opposition à la période précédente, marquée par la prééminence des professionnels. Cette pratique nouvelle a été rendue possible par la popularisation d'outils de cartographie en ligne tels que Google Maps ou OpenStreetMap. Elle s'appuie notamment sur le principe du mashup, à savoir l'agrégation d'informations provenant de plusieurs sites différents. La néogéographie s'inscrit plus généralement dans le contexte du web 2.0 et de la production participative (crowdsourcing). Ses frontières avec le webmapping, l'information géographique bénévole, la cartographie collaborative, et les SIG sont floues et sujettes à controverse.
Le terme de néogéographie apparaît dans le titre de l'ouvrage du philosophe François Dagognet, Une épistémologie de l'espace concret : néogéographie, en 1977. La définition du terme par Dagognet ne concerne bien sûr pas les usages participatifs de cartes géographiques sur Internet, et défend plutôt une approche de la géographie fondée sur l'étude des rapports spatiaux entre les objets.
C'est en 2006 que plusieurs auteurs donnent une nouvelle actualité au terme. Deux artistes reprennent le terme sur leurs blogs respectifs, d'abord Randall Szott sur PlaceKraft le , puis Eisnor Di-Ann sur Platial.com le . En , le développeur Andrew J. Turner précise le concept en le définissant comme « des techniques géographiques et des outils utilisés pour des activités personnelles ou par un groupe d'utilisateurs non-experts (...) et [qui] se compose d'un ensemble de techniques et outils qui ne relèvent pas du domaine des SIG traditionnels ».
Le géographe Michael F. Goodchild entérine l'idée que la néogéographie renvoie à une disjonction croissante entre les pratiques cartographiques professionnelles (réalisées dans un cadre scientifique) et les pratiques amatrices (tenues pour non-scientifiques, et mieux décrites par le terme d'information géographique volontaire).
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L'information géographique bénévole (IGB) (parfois incorrectement appelée information géographique volontaire, par calque de l'anglais) est l'utilisation d'outils afin de créer, rassembler, et diffuser des données géographiques fournies bénévolement par des particuliers. L'IGB est un cas particulier du phénomène plus large de contenu créé par les utilisateurs et permet au public de prendre une part plus active à des activités telles que l'urbanisme et la cartographie. L'IGB fait partie de la néogéographie.
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2018
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