Le bouddhisme en Occident est la résultante de flux d'écrits, d'idées, et de personnes qui ont permis à la doctrine du Bouddha Shakyamuni et aux différents courants religieux qui s'en réclament de se diffuser en dehors de leur cadre d'origine qu'est l'Asie.
Bouddhisme est un terme forgé par les Occidentaux au début du pour désigner les enseignements du Bouddha et les croyances ainsi que les pratiques qui en sont issues. C'est au cours de ce siècle que le bouddhisme devient connu en Occident, d'abord dans les milieux universitaires (avec ce qui deviendra la « bouddhologie »), avant d'être progressivement popularisé par des auteurs qui sont souvent des semi-scientifiques, et de s'implanter de façon significative durant la deuxième moitié du , notamment dans plusieurs pays d'Europe, aux États-Unis et en Australie.
vignette|droite|200px|Bouddha du Gandhara, , Musée national de Tokyo
Des indianistes s'accordent pour dire que le bouddhisme semble avoir été pratiquement ignoré dans la Grèce antique. Parmi ces indianistes Sylvain Lévi le souligne d'ailleurs à la fin du : . On peut trouver de rares mentions du Bouddha chez des penseurs chrétiens de l'Antiquité tardive. Toutefois, l'art gréco-bouddhique du Gandhara au début de notre ère provient de la rencontre des formes artistiques d'Asie et d'Europe, et a donné naissance aux premières représentations humaines du Bouddha.
Au Moyen Âge, l'histoire de saint Josaphat (déformation de bodhisattva) semble être une adaptation chrétienne de la vie du Bouddha, diffusée en latin au à travers La Légende dorée de Jacques de Voragine.
Le Livre des merveilles de Marco Polo paru en 1298 fait découvrir pour la première fois aux Européens la vie du Bouddha telle qu'elle lui fut racontée par des moines de Ceylan, ainsi que des descriptions de rituels bouddhiques. Cette biographie du Bouddha est restée la plus complète jusqu'au .
À partir de la Renaissance, des missionnaires s'intéressèrent aux diverses formes asiatiques du bouddhisme, généralement pour les critiquer.