Les paraboles (du grec παραβολή, parabolê) sont des récits allégoriques présentant un enseignement moral et religieux attribués à Jésus de Nazareth par les auteurs des trois Évangiles synoptiques. On en dénombre une cinquantaine dans le Nouveau Testament.
Suivant un procédé ancré dans la tradition juive, ces récits entendent présenter des vérités au travers d'éléments de la vie quotidienne ou d'observation de la nature mais s'éloignent chez Jésus de la forme simplement pédagogique d'interprétation de la Loi par les rabbins pour évoquer le Règne de Dieu et les changements qui s'accomplissent au moment de sa venue.
Joachim Jeremias rappelle que l'école de l'histoire des formes (Formgeschichte) a tenté de classer les paraboles de Jésus en diverses catégories : métaphore, comparaison, parabole, similitude, allégorie, exemple. Il souligne également que le mot hébreu mashal (parabole, énigme) englobe les genres les plus divers : parabole, comparaison, allégorie, fable, proverbe, discours apocalyptique de Révélation, énigme, pseudonyme, argumentation, excuse, objection et mot d'esprit. Enfin, il remarque .
Les trois Évangiles synoptiques (Marc, Matthieu et Luc) rapportent un nombre variable de paraboles prononcées par Jésus. Selon la théorie des deux sources, il est possible que certaines des paraboles citées en Matthieu et en Luc proviennent des logia de la supposée Source Q.
Il est communément admis que l'Évangile selon Jean, contrairement aux trois synoptiques, ne contient pas de paraboles . Les rares passages où Jésus s'y exprime par images sont plutôt qualifiés d'allégories ou de métaphores par les exégètes.
vignette|La Parabole du Bon Samaritain par Domenico Fetti (v. 1620), musée Thyssen-Bornemisza.
Charles Harold Dodd fait de l'orientation des paraboles vers le Royaume de Dieu et sa seigneurie le point central de son exégèse, le royaume renvoyant au Christ dont il est le vrai visage.
Alain Marchadour présente les paraboles de Jésus de la manière suivante : Il ajoute que, les paraboles appelant les auditeurs de tous les temps à la conversion, et sollicitant la réponse de chacun, elles prennent une dimension universelle : .