vignette|thumbtime=5|Documentaire d'époque du gouvernement américain sur la signature du traité. Le traité de Versailles est un traité de paix signé à Versailles le entre l'Allemagne et les Alliés à l'issue de la Première Guerre mondiale. Élaboré au cours de la conférence de Paris, le traité est signé le , date anniversaire de l'attentat de Sarajevo, dans la galerie des Glaces du château de Versailles, et promulgué le . Il annonce la création de la Société des Nations (SDN) et détermine les sanctions prises à l'encontre de l'Allemagne et de ses alliés. Celle-ci, qui n'est pas représentée au cours de la conférence, est amputée de certains territoires et privée de ses colonies, et astreinte à de lourdes réparations économiques et à d'importantes restrictions de sa capacité militaire. Le lieu de la signature du traité permet à la France d'effacer symboliquement l'humiliation de la défaite lors de la guerre franco-allemande de 1870. C'est en effet dans la même galerie des Glaces, au château de Versailles, qu'avait eu lieu la proclamation de l'Empire allemand, le . La signature du traité de Versailles le commémore l'attentat de Sarajevo survenu le , qui fut le prétexte de l'ultimatum austro-hongrois adressé à la Serbie qui eut pour conséquence une crise qui allait entraîner la mobilisation militaire des puissances européennes puis leur entrée en guerre. Les puissances victorieuses invitent des représentants de territoires du monde entier à la conférence de paix, mais n'invitent aucun responsable des États vaincus, ni de la Russie (désormais bolchevique), qui avait accepté un armistice séparé en 1917, avant d'être contrainte à signer le traité de Brest-Litovsk en 1918. Certaines personnalités ont une influence déterminante, parmi lesquelles les dirigeants des quatre principales puissances victorieuses : Lloyd George (Premier ministre britannique), Vittorio Orlando (président du Conseil italien), Georges Clemenceau (chef du gouvernement français et ministre de la Guerre) et Woodrow Wilson (président américain) ; ont également été consultés Milenko Vesnić (ministre plénipotentiaire de Serbie), Ion I.