Tradition | EPFL Graph Search

La tradition désigne au sens général l'ensemble des connaissances et des pratiques qui sont transmises de génération en génération, le plus souvent de manière orale, mais aussi par la conservation et l'imitation de coutumes, de comportements, de modèles et d'exemples. Il s'agit d'une forme d'héritage immatériel. La transmission continue d'un contenu culturel à travers l'histoire depuis un événement fondateur ou un passé immémorial peut constituer le vecteur d'identité d'une communauté humaine, élément pouvant contribuer à son ethnogenèse. Dans son sens absolu, la tradition est une mémoire et un projet, en un mot une conscience collective : le souvenir de ce qui a été, avec le devoir de le transmettre et de l'enrichir. Avec l'article indéfini, une tradition peut désigner un mouvement religieux par ce qui l'anime, ou plus couramment, une pratique symbolique particulière, comme les traditions populaires. Étymologie Le terme est issu du latin traditio, tradere, de trans « à

Restructuration des abords du lac Thiouroure, Wakhinane-Nimzatt, Guédiawaye, Dakar, Sénégal

Aline Vollmer

Un sénégalais sur deux est urbain, un urbain sur deux est dakarois ; la capitale ne digère pas cette croissance rapide, combinaison de l'exode rural et d'un taux de natalité élevé, assiste au développement de quartiers n'ayant fait l'objet d'aucune planification dans sa périphérie. À Wakhinane-Nimzatt, commune d'arrondissement du département de Guédiawaye dans la région de Dakar, l'occupation des abords du lac Thiouroure ne débute qu'avec les sécheresses des années 70. Ces terres originellement exploitées pour la culture maraîchère se sont alors urbanisées. À l'inverse, les changements climatiques actuels engendrent une augmentation des pluies en période d'hivernage, et la population de cette dépression inter-dunaire subit, depuis quelques années, d'importantes inondations. La première composante et ligne directrice de la restructuration du site est donc l'eau. Projeter son étendue, permettre sa crue, son écoulement et réaménager autour tout un quartier, l'équiper et réinstaller ses habitants. Le peu de surface disponible suscite une densification du tissu urbain et nécessite alors une typologie de logements composant avec le contexte, les traditions et modes de vie d'une population «rurbaine», mesurant toute l'importance du rapport au sol, du fonctionnement familial et spatial et sa logique d'évolutivité.

2009

Une gare TGV à Amman, Jordanie

Ahmed Al-Atwi, Morgan Hempler

Isaac Newton disait: «L'homme construit trop de murs et pas assez de ponts.» Ces quelques mots résument la division qui règne aujourd'hui au Moyen-Orient, une région et ses problèmes qui sont le centre de notre travail. Pour tenter de trouver une solution, nous nous sommes intéressés au réseau ferroviaire – symbole du pont contemporain entre les peuples. Nous avons conclu qu'une infrastructure internationale de trains à grande vitesse serait un projet fédérateur et rassembleur pour l'ensemble des pays de la péninsule arabique. Après un travail cartographique et une analyse complète des réseaux existants, nous proposons en conclusion de notre énoncé théorique la (re) construction de l'ancienne ligne ottomane transnationale: le Hejaz. Cette ligne connecterait Istanbul à La Mecque et traverserait la Turquie, la Syrie, la Jordanie et l'Arabie Saoudite. Elle deviendrait une colonne vertébrale sur laquelle pourraient se connecter les réseaux du Maghreb, d'Europe et d'Asie. C'est donc naturellement que le projet que nous proposons est la cristallisation de l'un des nœuds importants de cette ligne: la gare d'Amman en Jordanie. Ce projet s'inspire de la culture locale et notamment des “oueds” – comme le Sikh de Petra. Entre infrastructure efficace et poésie islamique, nous voulons que la gare devienne un lieu de passage autant que de flânerie. Avec une architecture islamique non maniériste, le projet essaye d'unifier tradition et modernité.

2015

Where is my place? Native home and culture in Iranian immigrants' homemaking

Maryam Jafarbegloo

This research investigates homemaking of culturally diverse groups. Homemaking is a process, which is created by residents through the understanding of forms and belongings to represent and celebrate events throughout new structures and objects. Homemaking also is influenced by residents¿ domestic traditions. The investigation of this phenomenon is the focus of this study. Several questions are discussed, partly related to understanding the meaning of home among immigrants, and partly aiming to discover the relation between homemaking and immigrants¿ previous home in their house country. In order to answer the research questions, the present study examines the tensions of immigrants to change different parts of their houses to understand how their homemaking is affected by their domestic culture and memories of their house in their native country. The research contains two main parts. The first part explains a theoretical framework and the bodies of knowledge, while the second part focuses on the analysis of findings and conclusions. In the second part of the research, a study on transformation of domestic traditions on modern house architecture in Tehran aims at discovering respective achievements related to the use of space based on cultural values. In addition, similarities and differences between immigrants¿ current houses in two different host countries and their previous houses in their native countries are observed and examined. Throughout this part, those aspects of domestic tradition, which are transferred by immigrants in the settling process, are investigated. The city of Tehran is considered as a benchmark to achieve all documents from the immigrant houses in their native country during the second Pahlavi period. In addition, as the host cities, Hamburg from Germany and Zürich from Switzerland are studied to answer the research questions with a comparative analysis from Iranian families. In addition, four types of modern houses, including detached houses, row houses, high-rise apartments, and slum houses (Alunak), built in 1940-1979 in Tehran, are examined to understand the immigrants¿ previous houses. The results of this research reveal that homemaking among immigrants serves the creation of the feeling of being at home pursued by immigrants¿ culture in order to recall their houses in Tehran. Results unravel a strong relationship between the immigrants¿ domestic traditions in Iran and their homemaking in Zürich and Hamburg. The Iranian traditional aspects commonly introduce influential factors in homemaking of Iranian immigrants. Some common findings of homemaking process, which are the results of the transformation of Iranian immigrants¿ domestic culture to Zürich and Hamburg, introduce an adaptation of the original Iranian house according to several common factors as follows: ¿ Renovation of the interior arrangement of spaces like living room and kitchen based on their houses in Tehran. ¿ The importance of privacy forces the families to make their home by covering the windows with curtains, covering the yards by tall greenery walls, and separating the interior plans into public and private sections. ¿ Owing to guest hospitality, the houses are furnished to offer sufficient space for guests same as the houses in Tehran, thereby providing different daily and nightly functions for the rooms.

EPFL2017

Where is my place? Native home and culture in Iranian immigrants' homemaking

Maryam Jafarbegloo

EPFL2017