Concept

'Abbâs Effendi

Résumé
vignette|Mausolée du Bāb sur le mont Carmel à Haïfa, où repose actuellement la dépouille de ʿAbd-al-Bahāʾ. ʿAbbās Effendi (عباس افندی), né à Téhéran le (cinquième jour de joumada al oula 1260 ap.H.) et mort le , plus connu sous le titre de ʿAbd-al-Bahāʾ (عبد البهاء, « serviteur de Bahāʾ », « ‘Abdu’l-Bahá » en translittération baha'ie), est le fils aîné de Bahāʾ-Allāh, fondateur du bahaïsme. ʿAbbās Effendi est né à Téhéran le (cinquième jour de joumada al oula 1260 ap.H.). Fils aîné de Bahāʾ-Allāh (1817-1892, fondateur du bahaïsme) et de sa première épouse Āsiya Ḫānum (1820-1886), plus connue sous son titre de Nawwāb, il a 8 ans lorsque son père est jeté dans la prison du Sīyāh-Čāl (Le Trou Noir) à Téhéran, où celui-ci connait une expérience mystique qui donnera naissance à la foi baha’ie. Il lui rendit visite et fut profondément meurtri de voir le collier de fer et les chaînes qui emprisonnaient son cou. Une fois son père libéré, ʿAbd-al-Bahāʾ devait devenir le plus proche compagnon de Bahāʾ-Allāh, qu’il suivit pendant toute sa vie au cours de son exil de 40 années à travers le Moyen-Orient, et dont il fut le soutien permanent. Son érudition, mais aussi son abnégation, sa grande humilité, ajoutées à l’admiration même de son père envers lui, valurent à ʿAbd-al-Bahāʾ le titre de « mystère de Dieu » (Sirr Allāh) et celui de « maître » (Sarkār-i Āqā), encore employé respectueusement aujourd’hui lorsque les baha’is parlent de lui. Il représente pour la communauté, comme pour chaque individu un modèle de vie que chacun s’efforce de suivre. Son père lui décerna aussi le titre de la « Plus Grande Branche » ( الغصن الأعظم), et en fit dans son testament (Kitāb-i ʿAhdī) le « Centre de son l’Alliance », l’unique chef de sa communauté et l’unique interprète autorisé de ses écrits. ʿAbd-al-Bahāʾ épousa Munīra Ḫānum (1848-1938), fille de Mīrzā Muḥammad ʿAlīy-i Nahrī, dans la maison de ʿAbbūd à Acre le . De leur union naquirent neuf enfants, dont seulement quatre filles parvinrent à l’âge adulte : Ḍīyāʾiyya Ḫānum (la future mère de Shoghi Effendi), Tūbā Ḫānum, Rūḥā Ḫānum et Munavvar Ḫānum.
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