Concept

Soie byzantine

Résumé
thumb|right|David, entre les personnifications de la Sagesse et de la Prophétie, sur une chlamyde de soie byzantine. Paris, Psautier du . La soie byzantine (μέταξα, σηρικόν) fut tissée dans l’Empire byzantin du environ jusqu’à la chute de Constantinople en 1453, bien que l’industrie ait été en fort déclin après la chute de Constantinople aux mains des croisés en 1204. Capitale de l’Empire byzantin, Constantinople fut le premier centre important du tissage de la soie en Europe. La soie constituait l’une des plus importantes ressources de l’économie byzantine, étant utilisée à la fois comme méthode de paiement et de diplomatie. La soie grège était importée de Chine et transformée en tissus de luxe qui se vendaient à fort prix à travers le monde. Plus tard, des vers à soie furent secrètement introduits dans l’empire de telle sorte que la route de la soie traditionnelle perdit son importance. Après le règne de , la fabrication et la vente de la soie devint un monopole impérial, sa production fut réservée aux manufactures impériales et sa vente faite à des acheteurs autorisés seulement. Les soies byzantines se caractérisent par leurs brillantes couleurs, l’utilisation de fil d’or, et leurs motifs qui, par leur complexité, se rapprochent de la broderie produite par des métiers à tisser. Byzance domina le marché de la soie en Europe pendant tout le début du Moyen-Âge, jusqu’à l’apparition de l’industrie de la soie en Italie au et à la chute de Constantinople aux mains des croisés en 1204. thumb|left|Soie byzantine avec motifs d’oiseaux et de griffons dans des cocardes. Pendant l’Empire romain, la soie était importée en Occident par la route de la soie traversant l’Asie à partir de la Chine des Hans, passant par l’Empire parthe et plus tard l’Empire sassanide pour aboutir aux centres commerciaux de Syrie. On trouve trace de l’importation de soie grège, de fils de soie et de produits finis, mais le procédé de fabrication de ces textiles à partir des cocons de vers à soie (bombyx mori) constituait un secret jalousement gardé par les Chinois jusqu’à ce qu’au temps de l’empereur en 553/554, des moines nestoriens réussissent à apporter en fraude des vers à soie, permettant ainsi la création d’une industrie de la soie à Byzance.
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