TaṇhāTaṇhā (pāli ; sanskrit : tṛṣṇā ; chinois : tān 贪 ; japonais : ton 貪 ; tibétain : sred pa) signifie : soif, avidité, désir, convoitise, envie irrésistible, attachement, fixation. C'est, selon la deuxième noble vérité, l'origine de dukkha. Il s'agit de la fièvre de la convoitise insatiable, par opposition à la paix de l’esprit (upekkhā). La soif est précisément le désir de posséder encore et encore. Taṇhā recouvre les désirs brûlants (concupiscence, convoitise), « mais également le prurit spéculatif de l’insatiable mental qui fomente les apories métaphysiques ».
IndriyaIndriya (pāli ; sanskrit, devanāgarī: इन्द्रिय ; japonais : kon) signifie « faculté ». Dans le bouddhisme, les abhidhamma recensent vingt-deux facultés, qui désignent tant les facultés physiques que mentales. Dans l'hindouisme, certaines écoles de philosophie indienne āstika dénombrent dix facultés liées à la perception et à l'action, qui dans la philosophie samkhya font partie des vingt-cinq principes essentiels (tattva). Dans la doctrine du Sāṃkhya de Kapila, on dénombre onze facultés de perception (indriya) exposées dans la Sāṃkhya Kārikā composé par Īśvarakṛṣṇa.
PaṭṭhānaLe Paṭṭhāna ou Paṭṭhānapakaraṇa (« Livre des mises en jeu » en pāli) est un large ouvrage bouddhique faisant l'analyse de tous les phénomènes matériels et mentaux. Ce traité, le septième et dernier livre de l'Abhidhamma Pitaka du canon pāli, est parfois considéré comme le plus élaboré d'entre eux. En effet, le Paṭṭhāna répertorie l'ensemble des agrégats ; il propose d'énumérer chaque relation, chaque condition au sein de la coproduction conditionnée. U Nārada (trad.), Conditional Relations, Pali Text Socie
VitarkaVitarka (devanāgarī : वितर्क ; pāli : vitakka) est un terme sanskrit qui signifie pensée conceptuelle, prise-ferme ou encore réflexion, conjecture, doute. Dans les Yoga Sūtra de Patañjali, vitarka est l'un des quatre états du saṃprajñāta samādhi consécutifs à la pratique constante (abhyāsa) des huit membres (aṅga) du Yoga. Comme facteur de dhyāna en méditation bouddhique, il s'agit de l'application initiale de l'attention (prélude à un maintien continu de l'attention, vicara) : le mental est capable de repérer toute distraction et de revenir à l'objet de l'attention (tel que la respiration dans la technique anapanasati).
JarāmaraṇaJarāmaraṇa (sanskrit, pâli) signifie «la vieillesse et la mort». Dans le bouddhisme, Jarāmaraṇa signifie l'existence, le changement et les souffrances qui en découlent, cela jusqu'à la dissolution. Les définitions de jarā et de maraṇa prennent un sens plus vaste que les conceptions habituelles de déclin et de décès. L'expression est employée dans la coproduction conditionnée, dont elle est le «dernier» lien, bien que n'indiquant pas une fin dans le processus de causalité. Jarāmaraṇa est conditionnée par la naissance, jāti.
NyanatilokaNyanatiloka, Ñāṇatiloka, Bhikkhu Nyāṇatiloka ou Nyānatiloka Mahāthera (1878, Allemagne - 1957, Sri Lanka), né sous le nom de Anton Walther Florus Gueth, fut un moine (bhikkhu), écrivain et traducteur bouddhiste de la tradition theravāda. Il est considéré comme un pionnier du bouddhisme en Europe. Il écrivait en allemand, en anglais et traduisait le pali. Ses traductions en allemand de plusieurs œuvres du Canon pali font autorité. Fondateur et du monastère à Dodanduwa (Sri Lanka), il eut de nombreux disciples européens.
AnutpadaAnutpāda (अनुत्पाद) is a Buddhist concept for the absence of an origin. In Mahayana Buddhism, "anutpāda" is often symbolized by the letter A. "Anutpāda" means "having no origin", "not coming into existence", "not taking effect", "non-production". "An" also means "not", or "non" "Utpāda" means "genesis", "coming forth", "birth" The Buddhist tradition uses the term "anutpāda" for the absence of an origin or sunyata (voidness). Anutpāda means that dharmas, the constituting elements of reality, do not come into existence.
JnanaprasthanaJñānaprasthāna (ज्ञानप्रस्थान) or Jñānaprasthāna-śāstra (ज्ञानप्रस्थानशास्त्र), composed originally in Sanskrit by Kātyāyanīputra, is one of the seven Sarvastivada Abhidharma Buddhist scriptures. Jñānaprasthāna means "establishment of knowledge" The Jñānaprasthāna was translated from Sanskrit into Chinese by Xuanzang, T26, No. 1544, 阿毘達磨發智論, 尊者迦多衍尼子造, 三藏法師玄奘奉 詔譯, in 20 fascicles. It also appears under the name Aṣṭaskandha-śāstra in the Taisho, with the translation by Saṅghadeva, Zhu-fo—nian and Dharmapriya: T26, No.