thumb|Un technical à Mogadiscio.
La guerre civile somalienne a commencé, selon les sources, au mois d' avec l'éclatement de violences tribales contre le président Mohamed Siad Barre, ou le avec la chute de ce dernier et l'effondrement de l'État somalien. Ce dernier ne s'est jamais relevé et la guerre civile est toujours en cours aujourd'hui.
République démocratique somalieDès les années qui suivirent l'indépendance, la Somalie est déchirée par le tribalisme. Chaque tribu, chaque clan voire chaque sous-clan a son propre parti. En 1969, le général Mohamed Siad Barre prend le pouvoir et tente de venir à bout du tribalisme en promouvant un nationalisme pansomali. Il appartient au clan Marehan des Darod. Mis en difficulté avec sa défaite à l'issue de la guerre de l'Ogaden en 1978, de plus en plus contesté, il affronte un regain de tensions tribales et finit par prendre à son tour appui sur les tribus. Son pouvoir finit par ne plus reposer que sur trois clans du groupe Darod : les Marehan (son propre clan), les Ogadeni et les Dhulbahante.
À l'issue d'une mutinerie déclenchée en 1978 par des officiers d'un clan Darod, les Majeerteen, une répression féroce s'ensuit qui aboutit au déclenchement d'une guerre civile.
thumb|Une affiche de Mohamed Siad Barre à Mogadiscio.
Le régime affronte une résistance intérieure armée et organisée par le Somali Salvation Democratic Front (SSDF) et le Somali National Movement (SNM), créés respectivement en 1979 et 1981. Le premier est un mouvement principalement composé de Majeerteen et soutenu par les autorités éthiopiennes. Il est rejoint par le second, qui rassemble quant à lui des clans du groupe Isaaq (et qui bénéficient eux aussi d’une aide éthiopienne).
Le président Mohamed Siad Barre instaure un climat de terreur contre différents clans jugés menaçants.
En 1988, le SNM lance une offensive militaire. Il s'empare de Burao le et d'une partie de Hargeisa le 31. Les deux villes sont lourdement bombardées par les forces gouvernementales en juin de la même année.
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thumb|right|Missions diplomatiques de la Somalie. Le Gouvernement fédéral de transition (GFT) (en Dowladda federaalka kumeelgaarka) était le gouvernement de la République de Somalie reconnu au niveau international jusqu'en . Il a été établi comme une des institutions fédérales de transition (IFT) du gouvernement en , tel que l'a défini la Charte fédérale de transition (CFT), adoptée en par le Parlement fédéral de transition (PFT). Le Gouvernement fédéral de transition comprend officiellement la branche exécutive du gouvernement et le PFT, qui a la fonction de branche législative.
L'Union africaine (UA) est une organisation intergouvernementale d'États africains créée le à Durban (Afrique du Sud), en application de la déclaration de Syrte du . Elle remplace l'Organisation de l'unité africaine (OUA). La mise en place de ses institutions (Commission, Parlement panafricain et Conseil de paix et de sécurité) a lieu en , au sommet de Maputo (Mozambique). Son premier président est le Sud-Africain Thabo Mbeki, précédemment président de l'OUA.
vignette|La carte de Djibouti. vignette|La péninsule arabique et ses environs, selon le Periplus Maris Erythraei. Djibouti, en forme longue la république de Djibouti (en arabe : جمهورية جيبوتي, Jībūtī ; Jabuuti et Jamhuuriyadda Jabuuti ; en afar : Gabuutih Ummuuno) est un État de la Corne de l'Afrique, situé sur la côte occidentale du débouché méridional de la mer Rouge. Il est limitrophe de la Somalie (Somaliland) au sud-est, de l'Éthiopie au sud et à l'ouest, de l'Érythrée au nord et a, au travers du détroit Bab-el-Mandeb, une frontière maritime avec le Yémen.