Jeanne Galzy, pseudonyme de Jeanne Baraduc, née le à Montpellier et morte le à Montarnaud, est une femme de lettres française. Romancière et biographe, elle est aussi poétesse, essayiste, dramaturge, critique littéraire, et membre du jury du prix Femina. Louise Jeanne Baraduc naît le à Montpellier. Ses parents sont Léon Baraduc, négociant en mercerie de gros, et Émilie Blanche Guillot, fille d'un opticien. Galzy est le nom de son arrière grand-mère. Sa sœur cadette Berthe a écrit deux romans pour enfants. Jeanne grandit à Montpellier dans un milieu protestant. Elle effectue sa scolarité secondaire dans le premier lycée public de jeunes filles (actuel Lycée Clemenceau) en France, puis entame des études supérieures en "auditrice bénévole" (auditrice libre) à l'Université de Montpellier. Elle poursuit ses études supérieures à l’École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres de 1907 à 1911. Elle y obtient l'agrégation féminine de lettres en 1911. Professeur de lettres de 1915 à 1943, elle est la première femme à enseigner dans un lycée de garçons à Montpellier pendant la Première Guerre mondiale. Elle publie son premier roman L'ensevelie en 1911 sous le nom asexué de J.Galzy. Lesbienne, Jeanne Galzy entretient une liaison avec l'actrice Caroline-Eugénie Segond-Weber (1867-1945), de 1921 environ jusqu'à la mort de cette dernière en 1945. Jeanne Galzy meurt le à Montarnaud et est inhumée au cimetière protestant de Montpellier. Jeanne Galzy écrit à propos de l'époque qu'elle traverse, sur ses propres expériences, décrivant avec sensibilité le quotidien de ses contemporains. Elle place la majorité de ses romans dans sa région natale. Montpellier est ainsi évoqué dans au moins onze de ses romans. Jacques Angleviel, auteur d'un mémoire "sur la vie montpelliéraine du siècle à la Première Guerre mondiale" fait de Jeanne Galzy la " Mauriac du Languedoc". Les romans de Jeanne Galzy sont souvent considérés comme des romans à clef, traduisant ses expériences personnelles.