vignette|Onisaburō Deguchi, Tōyama Mitsuru et Ryōhei Uchida. né le dans le village d'Anao dans la province de Tamba au Japon et décédé à l'âge de le , est un religieux japonais considéré comme le second chef spirituel du mouvement Ōmoto. Né en 1871 sous le nom de , Onisaburō est issu d'une famille paysanne et montre dès son plus jeune âge des capacités intellectuelles exceptionnelles et de l'intérêt pour le spirituel. En 1898, il rencontre Nao Deguchi la fondatrice du mouvement religieux Ōmoto. Il entre dans cette religion et en devient rapidement l'une des personnalités clés. En 1900, il épouse la cinquième fille de Nao, Sumiko (Sumi), et adopte le nom d'Onisaburō Deguchi. En 1908, avec Deguchi Nao, il fonde une école appelée Dai Nihon Shūseikai qui devient la Taihonkyō en 1913 puis la Kōdō Ōmoto en 1916. En 1923, il apprend l'espéranto et commence à l'utiliser dans les activités du mouvement. Il est surtout connu en occident pour avoir été l'enseignant et le mentor religieux de Morihei Ueshiba, le fondateur de l'aïkido. Croyant en la maxime du mouvement Ōmoto qu'il était du devoir des êtres humains d'avancer ensemble pour arriver à un nouvel âge d'existence sur Terre, Onisaburō consacra ses efforts à répandre la pensée de Nao Deguchi. Il réalisa le Reikai Monogatari (Contes du monde des rêves), une œuvre de qui décrivait ses supposés voyages dans les plans spirituels de l'existence, ainsi que de nombreuses autres histoires religieuses qui exposaient les idéaux spirituels du mouvement Ōmoto. Tout au long de sa vie, Onisaburō garda un style flamboyant, portait des vêtements richement décorés (de sa propre conception) et se faisait passer pour de nombreuses divinités différentes, surtout bouddhistes et shinto. Il s'habillait également parfois comme un chaman. Son regard sur la vie était plutôt éclectique parfois même au point d'en être scandaleux. À plusieurs moments de sa vie, il clamait être la réincarnation de Miroku Butsu (Maitreya Bouddha) et en appelait souvent à lui-même pour remodeler le monde.