Milas est un chef-lieu de district de la province de Muğla. Elle est considérée comme le site de l'antique Mylasa (en grec ancien ), capitale de la Carie. C'est la seconde ville de la province par sa population. Le district de Milas possède plus de vingt sites archéologiques et historiques.
Milas est dans une plaine fertile, au pied de montagnes dans lesquelles il y a d'importantes carrières de marbre qui ont servi à la construction des monuments de la ville depuis l'Antiquité.
Le géographe grec Strabon parle en ces termes de Mylasa (vers - avant 25 ):
Au , Pline l'Ancien vante les fibres de chanvre produites à Mylasa bien qu’il les place après celles d’Alabanda.
Milas possède un aéroport international qu'elle partage avec Bodrum (code AITA : BJV).
Au , Milas/Mylasa et sa région sont sous la domination des Perses achéménides. Pendant le règne de Mausole (vers 376-), satrape de Carie, Milas perd sa suprématie au profit d'Halicarnasse.
À partir de , les campagnes d'Alexandre font rentrer toute l'Anatolie dans le giron grec. À la mort d'Alexandre en , l'ouest de l'Anatolie est attribué à Lysimaque.
Après les campagnes de Pompée, toute l’Anatolie est romaine (67 - ). Vers , Mylasa souffre des guerres civiles romaines. Le général romain transfuge Quintus Labienus allié au roi parthe Pacorus attaque les possessions romaines en Anatolie, mais les Romains reprennent le terrain en .
La ville reste romaine puis byzantine. La défaite de l’empereur byzantin Romain Diogène contre le seldjoukide Alp Arslan à la bataille de Manzikert (Malazgirt, près du lac de Van) en 1071 fait passer tout le centre de l’Anatolie sous domination turque. Les régions côtières de la mer Égée, dont fait partie Milas, restent possession des Byzantins. L’effondrement du sultanat seldjoukide de Roum devant les Mongols à la bataille de Köse Dağ le permet aux émirs turkmènes chargés de protéger les frontières avec l’empire byzantin de prendre leur indépendance. Ils créent des beylicats autonomes qui survivront à la disparition du sultanat en 1307.
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Les Beşparmak Dağı (littéralement « monts des Cinq Doigts »), appelés dans l'Antiquité mont Latmos (en grec ancien Λάτμος, en latin Latmus) ou Latros, sont une chaîne montagneuse qui s'étend dans le Sud-Ouest de l'actuelle Turquie, essentiellement dans la province de Muğla et dans celle d'Aydın pour le piémont septentrional. Elles s'étendent dans la direction est-ouest le long de la côte nord de ce qui formait dans l'Antiquité le golfe de Latmos. thumb|left|Le village de Kapıkırı, dominé par les Beşparmak Dağı, parmi les ruines d'Héraclée du Latmos.
Les Achéménides (prononcé ) sont une dynastie de rois qui ont fondé et dirigé le premier des empires perses à régner sur une grande partie du Moyen-Orient durant le Il s'agit d'un des plus grands empires ayant existé durant l'Antiquité, s'étendant sur environ de kilomètres carrés. Il s'étend alors au nord et à l'ouest en Asie Mineure, en Thrace et sur la plupart des régions côtières du Pont-Euxin ; à l'est jusqu'en Afghanistan et sur une partie du Pakistan actuels, et au sud et au sud-ouest sur l'actuel Irak, sur la Syrie, le Liban, Israël et la Palestine, la Jordanie, le nord de l'Arabie saoudite, l'Égypte, et jusqu'au nord de la Libye.
Le carien est une langue de l'Antiquité, parlée par les Cariens au I. C'est une langue indo-européenne de la famille des langues anatoliennes. Déchiffrée à partir de 1981, sa connaissance est encore extrêmement fragmentaire. Le carien était parlé au premier millénaire av. J.-C., en Carie, région du Sud-Ouest de l'Anatolie, entre la Lydie et la Lycie.