Le séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku au Japon est un tremblement de terre d'une magnitude 9,1, survenu au large des côtes nord-est de l'île de Honshū le . Son épicentre se situe à à l'est de Sendai, chef-lieu de la préfecture de Miyagi, dans la région du Tōhoku, ville située à environ au nord-est de Tokyo. L'intensité sismique maximale est enregistrée à Kurihara et s'élève à 7 sur l'échelle de Shindo (son grade le plus élevé). Il a engendré un tsunami dont les vagues ont atteint une hauteur estimée à plus de par endroits. Celles-ci ont parcouru jusqu'à à l'intérieur des terres, ravageant près de de côtes et détruisant partiellement ou totalement de nombreuses villes et zones portuaires. La catastrophe a engendré , des blessés et des destructions considérables. Ce bilan a plusieurs causes : le séisme de magnitude 9 n'a occasionné que peu de victimes et de dégâts grâce à la qualité des constructions parasismiques japonaises. le tsunami, conséquence du séisme, est à l'origine de plus de 90 % des morts et disparus, ainsi que de l'essentiel des dégâts matériels. l'accident nucléaire de Fukushima, conséquence du tsunami provoqué par le séisme. Bien qu'il soit placé au niveau 7, le plus élevé sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES) des accidents nucléaires et radiologiques, ses conséquences sanitaires anticipées des doses d'irradiations reçues par la population générale au Japon et en dehors sont minimes selon l'OMS. La reconstruction nécessitera plusieurs années et son coût estimé en fait déjà le séisme le plus onéreux de l'Histoire devant celui de Kobe en 1995. Les pertes économiques estimées sont de l'ordre de . Géographie du Japon#Tectonique vignette|Les plaques tectoniques et l'archipel du Japon. L'archipel du Japon se trouve dans une zone sismique et volcanique très active. Il est en effet situé sur la ceinture de feu du Pacifique, à la jonction de trois plaques tectoniques (les plaques pacifique, eurasienne et des Philippines).