Le catalyseur d'énergie, ou E-Cat (pour « Energy Catalyzer »), est un appareil supposément inventé en 2010 par deux Italiens, Andrea A. Rossi et le professeur . Cet appareil aurait eu pour but de fournir de l'énergie à partir d'un procédé de fusion froide. L'appareil serait, selon ses créateurs, le premier équipement destiné à l'usage domestique de fusion froide du nickel. Après plus de six ans d'étude et plusieurs millions d'euros investis, le fonctionnement de l'E-cat n'a pas été démontré par Rossi ni ses partenaires selon les standards de la communauté scientifique. L'invention bien que brevetée, n'est pas reconnue par la communauté scientifique, qui d'ailleurs ne voit en la fusion froide qu'une pseudo-science. Actuellement le projet est arrêté. Son initiateur, Andrea Rossi, une personne déjà impliquée dans des arnaques, est en procès contre le dernier investisseur du projet, Industrial Heat. Le catalyseur d'énergie relève de travaux personnels de Rossi et de travaux d'universités italiennes (principalement l'université de Bologne), impliquant initialement le biophysicien Francesco Piantelli (1989), Sergio Focardi, rejoints ensuite par Roberto Habel, membre de l'INFN. C'est en 1994 qu'est annoncée la mise au point d'un processus de production d'énergie par des réactions nucléaires à basse énergie (LENR). Comme les réacteurs suivants, le catalyseur de Rossi, nommé alors E-cat, utilise une barre de nickel, maintenue par une résistance électrique à environ , et chargée. Le chauffage est arrêté quand la réaction supposée LENR s'est déclenchée. Le procédé a fait l'objet d'une demande de brevet par Piantelli en 1995. Un article est publié en 2010. Le 14 mars 2012, une demande de brevet est déposée au US Patent Office sous le , le brevet sera attribué le 25 août 2015. Divers partenariats commerciaux annoncés ont connu des revirements : Brillouin Energy (Californie, États-Unis), nicHenergy (du professeur italien Francisco Piantelli), Defkalion Green Technologies S.A (Chypre) qui a d'abord coopéré avec A.