La littérature africaine remonte à la plus haute Antiquité avec les écrits de l'Égypte antique, 4500 ans environ avant le présent. Les épopées, les histoires et les contes traditionnels témoignent d'une importante tradition orale (aussi apte à la description du monde, à l'expression de soi, à la persuasion d'autrui, etc.), répandue à travers le continent, tandis que le patrimoine littéraire écrit se développe considérablement au . Les langues anglaise, française et portugaise, héritées de la colonisation, ou la langue arabe répandue en Afrique du Nord, sont couramment employées par les écrivains africains, mais la littérature écrite en langues africaines s'affirme peu à peu. vignette|Scène de Livre des morts des Anciens Égyptiens. vignette|Inscriptions coptes et arabes dans une église du Vieux Caire. vignette|Stèle montrant l'alphabet phénicien, Tophet de Carthage, Tunisie. Littérature de l'Égypte antique La littérature de l'Égypte antique, en égyptien ancien, avec écriture hiéroglyphique, pendant au moins deux millénaires, de l'époque pharaonique jusqu'à la fin de la domination romaine. Aujourd'hui, cette langue survit avec la langue copte, qui est restée la langue liturgique de l'Église copte. Ainsi, la littérature égyptophone d'Afrique du Nord est-elle, après la littérature sumérienne de Mésopotamie, la plus ancienne du monde. La pierre de Rosette est la clé de la redécouverte de l'égyptien ancien, dont la connaissance était perdue depuis la fin de l'époque romaine. Il s'agit d'un fragment de stèle en granodiorite qui montre le même texte en hiéroglyphes, en écriture démotique et en alphabet grec. Découverte en 1799, pendant la campagne d'Égypte de Bonaparte, elle est traduite en 1822 par le français Jean-François Champollion. Parmi les œuvres les plus connues, se trouvent le livre des morts des Anciens Égyptiens, les Textes des pyramides, et le livre de la vache du ciel. En général ces livres sont écrits en scripte hiéroglyphique ou hiératique sur des rouleaux de papyrus, ou bien gravés en scripte hiéroglyphique sur des murs de pierre dans les monuments d'Égypte.