Méta-éthiqueLa méta-éthique désigne la partie de la philosophie morale qui analyse les concepts fondamentaux de l'éthique, leurs présupposés épistémologiques et leur signification. Elle va de pair avec l'éthique normative, dont elle est censée définir les fondements. La méta-éthique s'intéresse par exemple à la signification de concepts moraux comme bon, juste, devoir, mais aussi conscience morale, fin ; elle est aussi appelée pour cette raison éthique analytique. Il existe deux grands courants qui se recoupent en partie : le non-cognitivisme et le cognitivisme moral.
AntiréalismeEn philosophie analytique, le terme antiréalisme décrit toute position impliquant le refus d'une réalité objective. Ainsi, on peut parler de l'antiréalisme à l'égard des , du passé, du futur, des universaux, des entités mathématiques (telles que les entiers naturels), des catégories morales, du monde matériel ou même de la pensée. Deux interprétations sont clairement distinctes mais souvent confondues.
Relativisme moralLe relativisme moral ou relativisme éthique est la doctrine philosophique qui consiste à considérer que les valeurs morales ne peuvent être évaluées objectivement. Cette position affirme que ce qui est considéré comme bon ou mauvais dépend des normes, des valeurs et des croyances. Tout jugement moral serait ainsi exclusivement tributaire du contexte culturel ou individuel de sorte qu'aucune considération morale universelle ne pourrait être établie.
Moralevignette|« Comment l'état de pauvreté peut être agréable » (Diogène dans son tonneau et Cratès renonçant à la richesse pour la vertu). Extrait du Livre des bonnes mœurs de Jacques Legrand, Jacobus Magnus, v. 1490. La morale (du latin moralis « relatif aux mœurs ») est une notion qui désigne l'ensemble des règles ou préceptes, obligations ou interdictions relatifs à la conformation de l'action humaine aux mœurs et aux usages d'une société donnée.
AmoralismeL'amoralisme (scepticisme moral), antonyme de moralisme, est une doctrine qui préconise l'ignorance ou le mépris de la morale. Elle complète le point de vue moral, à savoir les notions du bien et du mal, par le neutre ou la logique « indécidable » montrée par Kurt Gödel. Cette doctrine rejette la morale courante ; elle prône l'ignorance complète d'intentions morales et la croyance que la théorie de la moralité est immatérielle. Par exemple, la science ou la vie organique sont amorales.
Éthiquethumb|L'éthique s'intéresse depuis toujours aux moyens de répartition des richesses. L'éthique est une discipline philosophique portant sur les jugements moraux et dont le concept est donc très proche de celui de la morale. On parle aussi de philosophie morale pour désigner cette discipline. C'est une réflexion fondamentale de tout peuple afin d'établir ses normes, ses limites et ses devoirs.