Concept

Vingt et une demandes

Résumé
vignette|Shigenobu Ōkuma, Premier ministre de l'empire du Japon. vignette|Yuan Shikai, président de la République de Chine. Les Vingt et une demandes sont un ensemble de requêtes que le gouvernement de l'empire du Japon de l'ère Taishō adresse à celui de la république de Chine le , et que la Chine accepte dans des traités signés le . Cette liste de demandes vise à étendre le contrôle politique et économique du Japon sur la Chine, dans le but de faire du pays . L'empire du Japon dispose, au nord de la Chine et en Mandchourie, d'un poids économique et politique à la suite de ses victoires dans la première guerre sino-japonaise et dans la guerre russo-japonaise. Avec le renversement de la dynastie Qing au cours de la révolution Xinhai, le Japon estime avoir une possibilité d'accroître encore son influence. Le gouvernement japonais de Shigenobu Ōkuma dresse une liste de demandes, sanctionnées par l'empereur Taishō et approuvées par la Diète. Les demandes sont présentées au président chinois Yuan Shikai le , assorties de menaces en cas de refus de la part de la Chine. Les vingt et une demandes sont divisées en cinq groupes : le premier groupe implique la confirmation des récentes acquisitions du Japon dans la province du Shandong et étendent le contrôle japonais sur les voies ferrées, les côtes et les grandes villes de la province ; le deuxième groupe concerne le chemin de fer de Mandchourie du Sud, déjà contrôlé par le Japon, et étend le bail jusqu'au . Sont également prévues l'extension du contrôle japonais sur le Sud de la Mandchourie et l'Est de la Mongolie-Intérieure, ainsi que la nomination de conseillers politiques japonais auprès du gouvernement, et des priorités accordés aux investissements japonais ; le troisième groupe accorde au Japon le contrôle du complexe minier de Hanyeping ; le quatrième groupe prévoit l'interdiction faite à la Chine d'accorder davantage de concessions côtières à des puissances étrangères autres que le Japon ; le cinquième groupe contient une série de demandes diverses, incluant la nomination de conseillers japonais auprès du gouvernement central chinois, un contrôle japonais sur les forces de police chinoises, et le droit de prêcher en Chine accordé aux missionnaires bouddhistes japonais.
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