vignette|La prédominance du diaclasage vertical et le déblayage de l'arène favorisent la formation de modelé en « château fort » (« couronne du roi Gradlon », tor dont la surface d'affleurement est défoncée par des pseudo-lapiés et qui s'observe au niveau de la grève Blanche de Trégastel, sur la Côte de granit rose).
En géomorphologie, un tor désigne un modelé de déchaussement de blocs ou de rochers dégagés par l'érosion. Ce relief ruiniforme correspond généralement à des affleurements rocheux d'échelle décamétrique ou hectométrique, constitués par un empilement géométrique de blocs aux arêtes émoussées ou de forme ovoïde. Enracinés à la base, tantôt perchés sur les interfluves (tors de sommets complètement dégagés de l'arène), tantôt émergeant le long des ruptures de pente (tors de versants plus ou moins démantelés des volumes d'arène), ils .
Ces formes font partie des produits de la météorisation comme les arènes et à une échelle supérieure les inselbergs. Elles constituent un volume rocheux résiduel, enraciné, provenant principalement du dégagement partiel des produits meubles. Elles sont associées à des formes mineures (micromodelés tels les taffoni, les vasques, les cannelures, etc.) dont la datation et l'interprétation sont parfois réalisées mais restent difficiles en raison de la multiplicité des facteurs qui conditionnent leur genèse et la vitesse de leur évolution (la vitesse de la désagrégation pouvant atteindre parfois plusieurs millimètres ou même plusieurs centimètres par millénaire au cours de l'Holocène dans les milieux tempérés océaniques).
Les paysages de tors s'expriment sous toutes les latitudes et dans des roches de nature très différentes. Ces blocs sculptés par les agents météoriques selon des systèmes de diaclases subhorizontaux et subverticaux, donnent des reliefs qui surprennent par leurs arrangements défiant les lois de l'équilibre (typiquement les pierres branlantes) et leurs formes qui ont fécondé l'imaginaire populaire, d'où leurs microtoponymes et leur association à des légendes locales.
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The Cornubian batholith is a large mass of granite rock, formed about 280 million years ago, which lies beneath much of Cornwall and Devon in the south-western peninsula of Great Britain. The main exposed masses of granite are seen at Dartmoor, Bodmin Moor, St Austell, Carnmenellis, Land's End and the Isles of Scilly. The intrusion is associated with significant quantities of minerals particularly cassiterite, an ore of tin which has been mined since about 2000 BC. Other minerals include china clay and ores of copper, lead, zinc and tungsten.
thumb|left|Bruyère à balais (Erica scoparia), souvent appelée par abus de langage « brande ». Une brande est une formation végétale de type lande de déforestation très ancienne. Le terme est une appellation typique de la géographie agraire du Sud-Ouest de la France, depuis le Poitou et le Limousin jusqu'aux Pyrénées-Atlantiques, en passant par les Charentes; ou plus généralement dans la terminologie rurale du Moyen Âge (brandes arses : défrichées par le feu).
Le Dartmoor est une région montagneuse du centre du Devon, au nord de Plymouth, en Angleterre. Il est célèbre pour la rudesse de ses paysages de landes et de roches granitiques, que des moutons et des poneys arpentent. Les landes sont surplombées par de nombreux affleurements granitiques, connus localement sous le terme de tors, qui peuvent culminer à plus de 600 mètres d'altitude. À l'est et au sud-est, on découvre des vallées boisées, des ruisseaux s'écoulant en cascades et de petits villages.