vignette|Territoire occupé par les puissances centrales après le traité de Brest-Litovsk.
vignette|Le traité de Brest-Litovsk.
vignette|Signature de l'armistice germano-russe du , avec à gauche le commandant des opérations du front de l'Est (maréchal prince Léopold de Bavière) et à droite la délégation bolchévique russe (Lew Kamenev, Adolf Joffé, Anastassija Bizenko, Amiral Atfaler), selon les archives allemandes.
Le traité de Brest-Litovsk est signé le entre les gouvernements des empires centraux menés par l'Empire allemand et la jeune république russe bolchevique, issue de la révolution russe, dans la ville de Brest-Litovsk, et met fin aux combats sur le front de l'Est de la Première Guerre mondiale.
Dès le début de l'année 1917, la population russe dans son immense majorité souhaite la fin de la Première Guerre mondiale. Ce désir de paix est une des causes immédiates de la révolution russe de février et de la révolution d'octobre.
Dès la fin du mois de , les militaires russes renoncent à toute initiative sur le front, conscients de la dissolution de l'armée russe, minée par les désertions. En effet, l'échec de l'offensive lancée en achève de désorganiser l'armée.
De plus, les soldats russes, las du conflit, aspirent à la paix, tandis que les militaires refusent de servir le nouveau pouvoir révolutionnaire ou souhaitent prendre le pouvoir pour leur propre compte.
Enfin, à la suite de la tentative de putsch de Kornilov, un fossé se creuse entre la troupe et les officiers, suspectés d'avoir soutenu les putschistes.
Dans ce contexte, la situation politique embrouillée achève de remettre en cause le pouvoir du gouvernement provisoire, tandis que Kerenski tente de reprendre en main la situation en convoquant un pré-parlement le .
L'arrivée au pouvoir des bolcheviks accélère l'adoption d'un décret de paix par le Congrès des Soviets le . Ainsi, Trotski, en tant que commissaire du Peuple aux Affaires étrangères, propose aux Alliés et aux empires d'Europe centrale une paix générale ; le lendemain, les puissances centrales sont les seuls belligérants à donner suite au télégramme envoyé la veille.