La fusillade de Realengo est une tuerie en milieu scolaire qui a eu lieu le dans le quartier de Realengo dans la zone ouest de Rio de Janeiro, au Brésil. Ce jour-là, Wellington Menezes de Oliveira, un homme âgé de au moment des faits, s'introduit au sein de l'école Tasso da Silveira, armé de deux armes de poing. Il tire pendant plus de dix minutes, assassine douze étudiants, des filles pour la plupart, et blesse vingt-deux autres personnes. Blessé par balle par un policier, l'attaquant retourne l’un de ses revolvers contre sa propre tête et se suicide. La motivation de l'assaillant est encore aujourd'hui incertaine malgré les investigations policières. Cependant, une longue lettre de suicide laissée par le tireur étaye l'hypothèse d'une vengeance aux harcèlements qu'il a subis durant son enfance. Des photos prises par le tireur révèlent également une fascination pour le terrorisme et Oussama ben Laden. L'attaque a provoqué une grande consternation au Brésil. À la suite de cette dernière, la présidente brésilienne de l’époque, Dilma Rousseff, a décrété un deuil national de trois jours. De nombreux hommages ont lieu, tant au niveau national qu'à l'international, témoignant ainsi de l'impact de l'événement. Cette tuerie en milieu scolaire est la première de ce genre au Brésil. En Amérique latine, seule l'Argentine a auparavant connu un drame similaire, le , lorsqu'un élève de a tué trois de ses camarades de classe et en a blessé cinq autres avec un pistolet. Le , vers , Wellington Menezes de Oliveira se rend à pied vers l'école municipale Tasso da Silveira. À l'entrée de l'école, il est reconnu par un professeur, du fait que Menezes de Oliveira a lui-même fréquenté cette école de 1999 à 2002. Portant un sac à dos, il dit venir ce jour-là pour donner une conférence à des élèves. À l'intérieur de l'établissement, Oliveira se dirige immédiatement vers le troisième étage et entre dans une salle de classe, où se trouvent des élèves de huitième année.