WesleyanismeLe wesleyanisme ou théologie wesleyaniste est une théologie chrétienne basée sur les enseignements de John Wesley selon la perspective méthodiste, qui forme une branche du protestantisme. Le concept central de cette théologie est la vie sainte du chrétien : aimer Dieu de tout son cœur, de tout son esprit et de toute son âme, ainsi qu'aimer son prochain comme soi-même. Les enseignements de Wesley insistent sur l'expérience religieuse et la responsabilité morale. Axé sur la sanctification, le wesleyanisme se rattache à la perfection chrétienne.
Foi chrétiennevignette|redresse=1.3|L'Adoration de la Sainte Trinité par Albrecht Dürer (1511). La foi chrétienne (catholique, orthodoxe, protestante) est la croyance en la Trinité divine (le Père, le Fils, le Saint-Esprit) et en la certitude de la rédemption des péchés apportée par la Passion et la Résurrection de Jésus. C’est l’une des trois vertus théologales. Elle est exprimée de manière synthétique dans les différentes versions du credo (« je crois » en latin). Le credo originel a deux versions principales : le symbole de Nicée-Constantinople et le Symbole des apôtres.
Perfection chrétienneLa perfection chrétienne ou de sanctification complète (entire sanctification) est une doctrine théologique largement diffusée par le méthodisme, et tout particulièrement par le mouvement de sanctification qui en est issu. Elle affirme que les chrétiens qui vivent en union avec le Christ sont régénérés intérieurement et libérés du péché par la force du Saint-Esprit. C’est la « deuxième œuvre de la grâce », la première étant la justification (qui exonère le chrétien qui se repent du poids des fautes qu’il a commises).
Arminianismevignette |droite |Jacobus Arminius, fondateur du mouvement arminien (gravure de 1662). L'arminianisme est un courant théologique protestant fondé au début du sur la base des idées du théologien néerlandais Jacobus Arminius et de ses partisans historiques les « remontrants ». L'arminianisme fut originellement articulé dans une Remontrance (1610) adressée aux États de Hollande. Celle-ci exprimait une tentative de modération des doctrines du calvinisme, notamment sur l'interprétation de la prédestination.