Le syndrome de Tietze — découvert par le médecin allemand (1864-1927) — se caractérise par la survenue brutale (en quelques minutes) de douleurs thoraciques aiguës ou suraiguës, qui siègent en règle générale au niveau des ou articulations chondro-costales ou chondro-sternales (à droite ou à gauche de la partie haute du sternum). Les douleurs sont en général très vives, évoquant un « broiement » des tissus concernés, et sont majorées par la moindre mobilisation, comme le fait de bouger un bras ou même d'inspirer profondément. La douleur peut s'accompagner de rougeur et de tuméfaction au niveau de la zone douloureuse. Ce syndrome peut être visible en échographie, s'accompagnant d'un petit épanchement pleural quand il est floride.
Le syndrome de Tietze est aussi connu sous le nom de costochondrite tubéreuse.
La plupart du temps, la cause est inconnue. Il peut s'agir d'un hématome intercostal, provoqué par un choc tel qu'un faux mouvement.
C'est un syndrome caractéristique des joueurs de guitare ou d'une personne qui secoue son tapis. Ou bien dans le cadre sportif, de mouvements brutaux répétés créant un traumatisme.
Les symptômes varient beaucoup selon les malades. Toutefois il existe dans tous les cas une très vive douleur caractérisée par un fond douloureux permanent, localisé le plus souvent au niveau des Cette douleur est reproductible et augmentée fortement à la palpation, à la mobilisation (toux, levée des bras, éternuement, se pencher en avant), cette reproductibilité et localité des douleurs est caractéristique du syndrome. Les autres manifestations pouvant apparaître : gonflements, tuméfaction, rougeurs, douleurs d'estomac, fatigue, courbatures, ne sont pas invariables et dépendent beaucoup des différents patients.
De plus, à ce fond douloureux permanent, s'ajoutent de violentes crises hyperalgiques. Ces crises de durée variable interviennent de manière inopinée et provoquent une augmentation franche et extrême de la douleur. Certains patients connaissent alors des évanouissements, cris de douleur, parfois même des hallucinations.