vignette|upright=0.7|Portrait de Linus Pauling portant le mortier lors de sa remise de diplôme en 1922.
vignette|upright=0.7|Diplômé kenyan (2018).
Le mortier, appelé aussi « toque », est le couvre-chef des magistrats dans les pays de tradition germano-canonique. Les couleurs des bandes changent en fonction du degré de juridiction ou du type de juridiction. Un mortier de juge sera orné d'argenté, un mortier de résident, de rouge
L'usage est de moins en moins répandu et très peu de juges le portent à l'audience. Toutefois, il doit être porté, au moins à la main, lors des cérémonies officielles, telles les audiences de rentrée.
Le mortier fait partie aussi, avec la toge, de la tenue des diplômés lors de la cérémonie de la remise de leurs diplômes. Le mortarboard anglo-saxon est une toque de forme carrée, ornée d'un tassel, le pompon long, agrémenté ou non d'un petit pendentif doré indiquant l'année.
Le mortier est probablement issu du biretta, un chapeau semblable qui était porté par le clergé catholique.
Mais le biretta lui-même est sans doute une évolution du pileus quadratus romain, une sorte de calotte surmontée d'un carré et d'une protubérance.
Le pileus était remis cérémonieusement par son maitre à l'esclave affranchi, lui permettant d'aller librement et d'être traité en homme libre. On peut donc y voir une symbolique pour la remise d'un diplôme de fin d'études.
Biretta en italien est un mot dérivé du latin médiéval birretum, du bas latin birrus "large manteau à capuche", avec peut-être une origine gauloise, ou du grec ancien πυρρός pyrrhos "couleur de flamme, jaune".
File:Louvre ; École Francaise -Philppe de Champaigne.jpg|Portrait de Jean-Antoine de Mesmes (1598 - 1673), président au [[Parlement de Paris]], en 1653 par [[Philippe de Champaigne]].
File:Robert Lefèvre, "Claude Ambroise Régnier, Duc de Massa" (1808).jpg|[[Claude Ambroise Régnier]], duc de Massa, [[Garde des Sceaux en France|Garde des Sceaux]], en 1808.
File:Eustache-Marie Courtin 1769-1839 (par Pierre Duval-Le Camus 1790-1854).