Résumé
Dans le cadre de l’aménagement du territoire ou de l’urbanisme est appelée ville résiliente la ville qui a la capacité de s’adapter aux événements afin de limiter les effets des catastrophes naturelles et de retrouver un fonctionnement normal le plus rapidement possible. Un des exemples de ville résiliente est la ville éponge. La résilience est un terme venu de la psychologie et appliqué aux villes par l'intermédiaire de l'écologie. Il désigne la capacité des systèmes à retrouver leur équilibre après une perturbation. Le premier à introduire ce terme en écologie est C. S. Holling en 1973 . Aujourd'hui, ce terme concerne surtout les villes qui souhaitent anticiper des risques naturels importants : submersions marines, inondations urbaines, sécheresses et canicule. Les villes développent en ce sens des stratégies d'adaptation aux changements climatiques. Pour être résiliente, la ville peut par exemple agir sur l'autonomie alimentaire, l'approvisionnement en eau, en électricité mais aussi dans la gestion de risques naturels (inondations urbaines et îlots de chaleur urbain). Ainsi, la végétalisation, la gestion de l'assainissement mais aussi sa digitalisation peuvent permettre d'assurer la résilience d'une ville. Les villes résilientes sont conçues ou adaptées pour anticiper les conséquences négatives des crises sur l’ensemble du territoire. Il s'agit donc de réduire la vulnérabilité urbaine et de mieux prévoir et gérer les aléas. L’innovation dans la construction et la reconversion urbaine permettent de réduire l’impact économique, social et écologique des crises sur l’ensemble des territoires et notamment sur certains réseaux ou bâtiments (TCSP, hôpital, réseau chaleur, etc.). La ville résiliente est rentable quand elle permet de réduire les coûts directs et indirects, limite les pertes d’exploitation et les arrêts d’activités. Sa construction demande une très forte innovation, tant sur les formes urbaines et partis pris d’aménager, que sur l’organisation urbaine, l’implantation et la robustesse de fonctionnement des réseaux, le choix des matériaux et de modes de construction à privilégier, ainsi que celui des infrastructures et services à ne pas mettre en zone exposée aux risques majeurs.
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