Smriti (sanskrit IAST : smṛti ; devanāgarī : स्मृति : « mémoire », « souvenir » ; pali : sati « attention ») est le nom donné à un ensemble de textes appartenant à la tradition ancienne de l'hindouisme, mais dont l'autorité dérive de celle de la śruti (ou textes révélés). On parle aussi de tradition smārta. Il désigne aussi la mémoire dans les textes philosophiques. Dans le bouddhisme, son équivalent pali signifie « attention », notamment dans la méditation.
La principale fonction des smriti était de fixer les codes régissant la conduite de l'individu ainsi que ses relations avec la communauté et la société. Mais on y trouve aussi des considérations d'ordre plus général sur les us et coutumes, en particulier dans la sphère juridique et dans le domaine des pratiques rituelles.
Le corpus des smriti varie selon le sources. Outre les smriti proprement dits, on y inclut souvent les vedāṅga, les Kalpa Sutra et les dharmaśāstra, mais parfois aussi des textes philosophiques tels que les Âgama et le Vedānta, voire les épopées (le Mahābhārata et le Rāmāyana) et les Purāṇa.
Il existe plusieurs dizaines de smriti nommées à partir du nom des sages ou rishis auxquels ils sont attribués, dont 20 sont considérés comme majeurs par la Yajnavalkya Smriti :
Manu Smriti (ou Manu Dharma Shâstra)
Atri Smriti
Vishnu Smriti
Hârit Smriti
Yajnavalkya Smriti
Ushâna Smriti
Ângîra Smriti
Yâma Smriti
Âpasthamba Smriti
Samvarta Smriti
Kâtâyan Smriti
Vrihaspati Smriti
Parâshar Smriti
Vyâsa Smriti
Shankha Smriti
Likhit Smriti
Daksha Smriti
Gautam Smriti
Shatâtap Smriti
Vasishtha Smriti
Dans les Yoga Sūtra de Patañjali, ce terme est défini comme la mémoire, c'est-à-dire la connaissance de l'objet qui n'est pas disparue mais subsiste dans le citta sous forme d'impressions. C'est une des cinq vṛtti dans ce système philosophique.
Sati dans les écritures en pali du bouddhisme, n'a que rarement le sens de « mémoire ». Il signifie dans la plupart des cas . Le mot composé sammā-sati correspond à l'attention juste, un des membres de l'octuple noble sentier.
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Le Veda (devanāgarī : वेद - sanskrit : « vision » ou « connaissance ») est un ensemble de textes qui, selon la tradition, ont été révélés (par l'audition, Shruti) aux sages indiens nommés Rishi. Cette « connaissance révélée » a été transmise oralement de brahmane à brahmane au sein du védisme, du brahmanisme, et de l'hindouisme jusqu'à nos jours sur une période indéterminée. L'origine dans le temps des textes védiques est une question qui est l'objet de débats tant en Inde que parmi les indianistes européens.
Un purana (Sanskrit devanāgarī : sa est un texte appartenant à un vaste genre de la littérature indienne, traitant d'une grande gamme de sujets. Composés entre 400 et 1 000 de notre ère, ces récits élaborés pour tous étaient préférentiellement destinés aux femmes qui n'avaient pas accès aux Védas. Ils sont généralement écrits en sanskrit. Ce genre littéraire existe à la fois dans l'Hindouisme et le Jaïnisme.
Le Kamasutra (du sanskrit कामसूत्र Kāmasūtra, composé de काम Kama, « le désir », et de सूत्र sutra, « l’aphorisme », soit littéralement « les aphorismes du désir ») est un recueil indien traitant des diverses activités de ce que recouvre l'expression « vie privée » aujourd'hui, écrit entre les s, attribué à Vâtsyâyana. Faisant partie du Kâmashâstra qui désigne les ouvrages indiens spécialisés dans les arts amoureux et les pratiques sexuelles, ce recueil destiné aux classes aisées ne contient des illustrations qu'à partir d'éditions du , notamment pour celle de l'empereur moghol illettré Jalâluddin Muhammad Akbar.