Laméricanisme politique est une tendance idéologique qui prône un engouement pour les États-Unis et tout ce qui est américain, soit l'adoption des idées et manières américaines. Son antonyme est l'antiaméricanisme. Le terme "américanisme" est défini ainsi par le Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL) : Le Larousse en donne cette définition : À la suite de la Première Guerre mondiale, le patronat, qui mit en œuvre un « plan américain » pour revenir sur les récentes avancées du mouvement ouvrier, comme les xénophobes, qui doutaient de la loyauté des immigrés, défendaient « un américanisme à 100 % ». Si, comme l’a écrit Hofstadter, le destin des États-Unis était « de ne pas avoir des idéologies, mais d’en être une », l’américanisme américain fut toujours en débat et susceptible d’être l’enjeu de luttes. L’américanisme n’a jamais été l’exclusive propriété des conservateurs, xénophobes, anti-syndicalistes ou expansionnistes, car il fut aussi employé par les progressistes et même par des radicaux. thumb|L'hôpital de la base américaine n°57, à Paris (1918-1919). Pour tenter de comprendre l'américanisme politique en France, il faut remonter à l'une de ses sources: la Première Guerre mondiale. Depuis la fin du mois de , date des premiers pas de l’armée américaine en France, les États-Unis connaissent un prestige croissant aux yeux des Européens. La démonstration de leur force militaire et industrielle peut véhiculer l’image d’une nation jeune, puissante, se révélant capable de concurrencer, voire de surpasser, le pouvoir économique et politique de la "vieille Europe". On assiste alors, côté européen, à la construction d’un mythe américain, celui d’une «terre de modernité» qui agit à la fois de modèle et de repoussoir en particulier pour la société française qui se trouve alors profondément affectée par la guerre. Le « modernisme » représenté par l’Amérique se double de l’idée d’un mode de vie hédoniste, trépident, industriel, qui correspond aux nouvelles «valeurs» mises de l’avant par les intellectuels et l’avant-garde au sortir de la Grande Guerre.