Henniez est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de la Broye-Vully. Connue dès l'époque romaine pour ses sources d'eau minérale, elle fait partie du district de Payerne entre 1803 et 2007. La commune est peuplée de habitants en . Son territoire, d'une surface de 260 hectares, se situe dans la vallée de la Broye. La première source souterraine découverte dans la forêt d'Henniez s'appelait « Bonne Fontaine » et a vraisemblablement été découverte par les Celtes. Lors de l'expansion de leur Empire, les Romains, conscients des bienfaits de l'eau sur la santé, recherchèrent des sources et celle fournissant l'eau minérale d'Henniez fut découverte par eux en -50. Elle doit son nom au citoyen romain Ennius qui, au début du premier millénaire y possédait un domaine. Henniez dépend de la châtellenie de Lucens au Moyen Âge. Dès 1536, le village est sujet de Berne. Il fait partie du district de Moudon de 1798 à 1803, du district de Payerne de 1803 à 2007 et du district de la Broye-Vully depuis 2008. Il y a une tuilerie en 1510, un moulin en 1594 et une école en 1671. Les premiers bains datent de 1688. Ils sont désaffectés dans les années 1930. La première usine d'embouteillage est construite en 1905. La seule société d'exploitation des sources subsistant après 1978 est rachetée à la famille Rouge par Nestlé en 2007. Le nom du village s'est écrit différemment, principalement car l'orthographe des localités vaudoises n'était pas encore bien établi. Quelques attestations : Ingniez en 1794 Heigniez en 1823 Les habitants de la commune sont surnommés lè Godzou (les goges ou faisceaux de paille en patois vaudois). Henniez compte habitants en . Sa densité de population atteint hab./km. En 2000, la population d'Henniez est composée de 110 hommes (47,8 %) et 120 femmes (52,2 %). La langue la plus parlée est le français, avec 228 personnes (94,6 %). La deuxième langue est l'allemand (9 ou 3,7 %). Il y a 225 Suisses (93,4 %) et 16 personnes étrangères (6,6 %).