Résumé
vignette|redresse=1.5|alt=specte RMN|spectre RMN H de l'éthanol. La RMN du proton est la spectroscopie RMN du proton (1H), un isotope de l'hydrogène. L'analyse d'un spectre RMN du proton peut se situer n'importe où entre très simple et très compliqué selon la structure de la molécule et des informations que l'on cherche à obtenir. L'analyse d'un spectre RMN (Résonance magnétique nucléaire) du proton fait appel à au moins trois opérations : L'attribution des résonances en fonction des déplacements chimiques (détermination des groupes fonctionnels) L'intégration des différentes résonances ou groupes de résonances (détermination de la proportion de chaque groupe) La détermination de la multiplicité du signal et éventuellement des constantes de couplages (détermination du nombre de voisins de chaque noyau / détermination de la structure) Si cela n'est pas suffisant, il faut faire appel à la RMN de corrélation pour étudier les interactions entre les différents spins. La détermination du déplacement chimique permet de déduire une grande partie des informations structurales sur la molécule étudiée. Par exemple, le spectre RMN de l'éthanol (CH3CH2OH), montre trois groupes de signaux spécifiques à trois déplacements chimiques différents (3,8 ; 2,6 et 1,3 ppm). La comparaison de ces déplacements avec des tables de déplacements chimiques permet d'attribuer les trois signaux aux groupes CH2, OH et CH3, respectivement. L'analyse de l'aire des différents groupes permet de confirmer cette attribution, puisqu'ils sont approximativement dans le rapport 2:1:3. Les logiciels d'analyse moderne permettent l'intégration des différentes résonances, mais ce paramètre doit être utilisé avec précaution, car de nombreux paramètres peuvent influencer l'intensité des résonances surtout dans les expériences complexes faisant intervenir plusieurs impulsions. Une des informations les plus utiles en spectroscopie RMN pour la détermination de la structure de molécules organiques vient du couplage scalaire (ou couplage J, un cas particulier du couplage dipolaire) entre noyaux de spin non nul.
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