Koolasuchus est un genre éteint d’amphibiens temnospondyles. C’est l’un des plus grands amphibiens qui aient jamais vécu. Une seule espèce est rattachée au genre : Koolasuchus cleelandi, décrite en 1997 par , et . D'abord pris pour des restes de crocodiles, ses fossiles ont été découverts dans l’État de Victoria, en Australie, dans des sédiments datés d’il y a environ (millions d’années) au cours de l’Aptien (Crétacé inférieur). C’est le dernier temnospondyle connu à avoir vécu. vignette|gauche|Reconstitution d’un Koolasuchus dévorant un Leaellynasaura. Sa taille a été estimée à entre 4 et et sa masse à environ . La longueur de son crâne, plus gros comparé au reste du corps, est estimée à environ . Physiquement, c’était une salamandre géante, avec une queue en pagaie, des pattes d’assez petite taille comparées au reste du corps, ce qui suggère un mode de vie en milieu essentiellement aquatique. Physiquement, bien qu’on le représente la plupart du temps avec une peau lisse, il est possible qu’il ait eu des plis le long de son corps, comme les espèces de salamandres géantes actuelles (Salamandre géante de Chine, Salamandre géante du Japon), qui vivent dans des conditions similaires, et auxquelles il pouvait ressembler, en plus grand. C’était un animal à sang froid dépendant des températures extérieures. Sa peau, comme celle de la plupart des amphibiens, devait être fine, perméable, dépourvue d’écailles et devant rester humide, l’obligeant à rester près de l’eau et à éviter d’être exposé aux rayons du soleil. Comme la plupart des amphibiens, il devait pouvoir respirer sous l’eau par la peau. Vers la fin du Crétacé inférieur (Aptien) il y a environ 120 millions d’années, l’Australie et l’Antarctique alors encore réunis se disposaient autour du pôle Sud et subissaient donc six mois de jour polaire et six mois de nuit, mais l’époque, ce continent était recouvert de denses forêts polaires à larges feuilles et parsemé de lacs, mares et fleuves qui gelaient peut-être la nuit et qui étaient l’habitat de Koolasuchus.