Coursier à vélo, messager à vélo ou cyclomessager, sont des appellations qui renvoient aux coursiers à bicyclette et qui permettent de les distinguer des coursiers utilisant des moyens de transport motorisés. Le mot est dérivé de « cyclomessagerie », entreprise de livraison à vélo. De plus en plus les cyclomessageries panachent leurs services et offrent d'autres modes de livraison. Le transport combiné, qui permet d'adapter le moyen de transport à la distance à parcourir, au volume ou poids du colis, et aux conditions climatiques fait son apparition. Cette complémentarité entre les différents modes de transport offre aux coursiers à vélo un rayon d'action élargi, et une couverture plus vaste de la demande clientèle.
Le travail des messagers à vélo consiste à effectuer des livraisons de documents et de petits colis, souvent urgents, d'un point A à un point B, la plupart du temps d'une entreprise à une autre, sans passer par un bureau central (flux tendu).
Plusieurs types de prestations sont généralement proposés :
Courses sur appel : bons à tirer, contrats, clefs, laptops, disques durs...
Aller retour : demandes de visa à des consulats/ambassades, légalisations de document, apostilles, chambres de commerce...
Tournées : collecte d'analyses médicales, tournées de courrier interne
Course régulière : relevé de cases postales
Le travail de messager existe sans doute depuis toujours. En revanche, nous pouvons certainement attribuer l'arrivée des premiers messagers à vélo à la fin du aux États-Unis, précisément à San Francisco.
Plusieurs hypothèses sont liées à l'avènement de ce mouvement ; historiquement une grève des trains (1894), plus tard le développement a été dû à la première crise pétrolière (1973) et à l’avènement de la pensée écologiste.
Coïncidence, pour la France, à la suite de sa disparition à la fin des années 1970 en raison de la concurrence des deux-roues motorisés, son grand retour se fera à Paris, aussi grâce à la grande grève des transports, mais celle de Décembre 1995 à Janvier 1996.