vignette|upright=1|Terminaux mobiles : ordinateur portable, ultra portable, tablette et smartphone. BYOD, abréviation de l’anglais « bring your own device », en français, PAP pour « prenez vos appareils personnels » ou AVEC pour « apportez votre équipement personnel de communication », est une pratique qui consiste à utiliser ses équipements personnels (smartphone, ordinateur portable, tablette électronique) dans un contexte professionnel. Cette pratique pose des questions relatives à la sécurité de l'information et à la protection des données, ainsi que sociales et juridiques. L'origine de l'expression est une analogie avec l'expression anglaise BYOB (bring your own bottle) des années 1950. 2005 : le terme BYOD a été mentionné en 2005 dans un document rédigé par Ballagas et al., A UBICOMP 2005. 2009 : BYOD est définitivement inventé avec le support d’Intel qui a remarqué une tendance croissante chez les employés à apporter leur appareil personnel pour travailler et ainsi se connecter au réseau d’entreprise. 2009: Le premier brevet mentionnant le BYOD, destiné à assurer la gestion et la sécurisation de l'approche IT du BYOD est déposé par la société Mobiquant 2011 : le terme prend de plus en plus d’importance lorsque les services informatiques Unisys et les éditeurs de logiciels systèmes VMware et Citrix reconnaissent l’émergence de ces dispositifs. 2012 : l’Equal Employment Opportunity Commission des États-Unis (organisme d’application de la loi fédérale qui applique les lois contre la discrimination en milieu de travail) a adopté la politique BYOD. Cependant, de nombreux employés ont continué à utiliser leur BlackBerry fournis par le gouvernement pour deux raisons : problème de facturation et manque de dispositifs alternatifs. 2014 : un tribunal en Californie a statué que les entreprises doivent dorénavant rembourser les appels de travail sur téléphone personnel d’un salarié dans l’État de Californie. Selon Winn Schwartau, 25 % des salariés propriétaires de mobiles et pratiquant le BYOD perdent au moins une fois leur smartphone.
François Fleuret, Camilla Carta