L’université nationale et capodistrienne d’Athènes (Εθνικόν και Καποδιστριακόν Πανεπιστήμιον Αθηνών), souvent appelée simplement université d’Athènes, est la plus ancienne université de l’est de la mer Méditerranée et fut fondée le . Aujourd’hui, c’est la seconde plus importante université de Grèce après l’université Aristote de Thessalonique avec plus de étudiants. Elle est considérée comme l’université la plus prestigieuse du pays. Elle est desservie par la station Panepistímio de la ligne 2 du métro d'Athènes. vignette|gauche|Le propylée de l'université d'Athènes.|upright=1.32 L’université d’Athènes fut fondée le et élut domicile dans la résidence de l’architecte Stamátios Kleánthis, au nord-ouest de l’Acropole. Elle fut la première université non seulement du jeune État grec mais aussi de tous les Balkans et l’est de la mer Méditerranée en général. L’« université othonienne » (du nom du roi Othon qui fut l’instigateur de sa création) était constituée de quatre facultés : théologie, droit, médecine et arts (qui incluait les sciences et les mathématiques). Elle accueillait 33 professeurs, 52 étudiants et 75 « auditeurs ». En , les cours commencèrent dans un nouveau bâtiment, les Propylea, dessinées par l’architecte danois Theophil Hansen. Un changement majeur dans la structure de l’université a lieu en 1904, lorsque la faculté d’arts fut scindée en deux facultés distinctes : faculté d’arts et faculté de sciences, celle-ci composée des départements de physique et mathématiques et de l’école de pharmacie. En 1919, un département de chimie fut créé et, en 1922, l’école de pharmacie fut renommée en département de pharmacie. Plus tard, l’école d’odontologie fut ajoutée dans la faculté de médecine. Elle fut renommée en 1911 « université capodistrienne » en hommage à Ioánnis Kapodístrias. Dans cette première période « héroïque » de l’éducation grecque, les facultés de l’université d’Athènes firent de gros efforts pour combler le retard avec les anciennes universités des autres pays.
Hubert van den Bergh, Bertrand Calpini
Hubert van den Bergh, Bertrand Calpini, Alain Clappier