La bataille de Charleroi, appelée bataille de la Sambre (Schlacht an der Sambre) par les Allemands, est une bataille des Frontières de la Première Guerre mondiale qui oppose les troupes françaises du général Lanrezac à la armée allemande du général von Bülow, du 21 au . La bataille résulte avant tout, de la prise de contact entre la française commandée par le général Lanrezac et la armée allemande, commandée par le Generaloberst von Bülow. La française progresse vers le nord en vue d'attaquer l'aile marchante allemande par l'ouest. La armée allemande traverse la Belgique dans un vaste mouvement tournant centré sur les Ardennes et progresse vers le sud-sud-ouest avec pour objectif de déborder Maubeuge par le nord. À l'ouest de la se trouve le Corps expéditionnaire britannique (BEF) qui prend contact avec la armée du Generaloberst von Kluck à peu près simultanément (bataille de Mons). Au sud-ouest se trouve la du général de Langle de Cary. Le , la française progresse en direction du nord avec un rideau de cavalerie fourni par le corps de cavalerie Sordet, deux corps d'armée en premier échelon, le 3 et le 10, et un corps sur le flanc droit, le 1. Le et le arrivent le long de la Sambre entre Charleroi et Namur et se mettent en garde sur les ponts. Le premier s'établit le long de la Meuse. La française forme donc un angle droit en pointe nord-est. La armée allemande progresse de son côté avec un rideau de cavalerie et deux corps d'armée en tête, le corps d'armée et le corps de la Garde. Le , les corps d'armée de tête se rencontrent sur les ponts dans la région de Tamines, Arsimont et Auvelais. Les Français sont descendus des hauteurs de la Sambre pour se battre sur les ponts. Le terrain est difficile car la zone, assez industrielle, est densément construite et empêche l'utilisation de l'artillerie de campagne. Les Allemands, initialement repoussés, parviennent rapidement à établir des têtes de pont sur la rive sud du cours d'eau, malgré des tentatives pour les déloger.