Une porte de ville fait partie des fortifications d'une ville. C'était jusqu'à l'Époque moderne le seul moyen de franchir les remparts entourant la ville. Les tours et les portes avaient pour fonction de protéger le cœur de la ville contre des attaques ennemies.
Les portes de ville étaient souvent munies d'un pont-levis permettant de franchir un fossé encerclant la ville. Des herses de bois ou de fer, et de solides portes en chêne apportaient une protection supplémentaire.
À la fin du , on a commencé à ériger des portes de ville sans fonction militaire, mais par exemple pour les douanes (l'octroi).
Aujourd'hui en Allemagne, beaucoup de portes de ville sont devenues l'emblème de ces villes, et jouent un rôle touristique.
Les portes de fortification faisaient partie d'enceintes urbaines ou de bourgs. Au travers des âges, leurs formes furent très variées, tout en gardant un but identique : permettre une surveillance et un contrôle des flux entrants et sortant de la zone fortifiée.
En Orient, les portes des villes ont toujours joué un rôle important : à l'abri des remparts et à leur ombre se rendait la justice et se pratiquaient les échanges commerciaux car c'est là qu'aboutissaient les caravanes.
En Babylonie et en Assyrie, au premier millénaire avant Jésus-Christ, les portes se présentaient sous la forme d'un bastion en saillie sur l'enceinte. Le bastion était percé d'une porte qui donnait accès à une cour intérieure. Cette dernière était parfois précédée et suivie de cours plus réduites, présentant ainsi des étranglements pour la défense de la ville. Ce dispositif permettait aux défenseurs massés sur les remparts de déverser des projectiles sur les assaillants. Les passages d'accès entre les cours étaient couramment ornés de génies protecteurs en relief.
Les portes étaient des monuments imposants, souvent avec des tours, et parfois des accès en chicanes.
En Grèce, les bâtiments sacrés étaient érigés sur une colline fortifiée à laquelle donnait accès une porte monumentale (Mycènes, Tirynthe, Athènes).