La commune urbaine de Dogondoutchi (la « haute colline »), est située à environ 300 km à l’Est de Niamey, à 40 km du Nigéria, sur la route nationale qui joint la capitale aux villes de Maradi et Zinder à l’est, et Agadès et Arlit au nord. Les limites de l’arrondissement de Dogondoutchi sont approximativement celles de l’ancienne région de l’Arewa. D’abord sous-préfecture, Dogondoutchi est devenue en 2008 chef-lieu du département du même nom, qui appartient à la région de Dosso. Elle comprend environ 80 000 habitants répartis sur un bourg d’environ 30 000 h, 17 villages périphériques distants de 5 à 30 km de la ville, et 5 tribus nomades Peulhs non sédentaires. La ville de Dogondoutchi, dominée au nord par une grande colline d'où elle tire son nom, s’étale le long du Dallol Maouri (vallée à rivière intermittente) au sud-est du Niger. Elle est située entre le Sahel au nord et la savane au sud. thumb|Hydrogéographie de Dogondoutchi |440x440px La région est caractérisée par de larges vallées généralement asséchées, les dallols du Niger qui, en période de pluie, drainent un vaste bassin qui s’étend des reliefs de l’Aïr et des Adrar de Iforas au nord jusqu’au fleuve Niger au sud. Dans ce bassin sédimentaire se sont accumulés d’importants dépôts sableux et argileux, dont les plus récents sont d’âge tertiaire et quaternaire. Par suite d'un climat plus sec à la fin du Quaternaire ces roches ont durci, et ont formé des plateaux latéritiques imperméables découpés par des ravins courts (koris), dont l'eau est collectée dans le Dallol Maori. Les précipitations annuelles à Dogondoutchi varient entre 400 et 600 mm d’eau, soit autant qu’en zone méditerranéenne en France... mais ces précipitations ont lieu de juin à octobre. D’octobre à mai, il ne pleut jamais. Les précipitations souvent très violentes (50 à 150 mm par jour) entraînent des inondations brutales qui mettent à mal les maisons en banco (argile séchée) autour des grands koris qui traversent la ville et emportent la terre arable des champs.