Le terme « génie maritime » (ou ingénierie marine) est utilisé de nos jours pour désigner un type d'ingénierie des transports avec un groupe de disciplines techniques concernant principalement les plages, les estuaires et les ports, ainsi que les structures fixes construites en mer, dont pour l’exploitation pétrolière dite « offshore » ou les structures mobiles ou flottantes telles que navires de toutes sortes, qui relèvent aussi de l'architecture navale. Le domaine inclut aussi le génie océanographique
Le génie maritime utilise et applique les sciences du génie, dont le génie mécanique et s'est étendu au en incluant le génie électrique, le génie électronique et les sciences informatiques, de la conception des projets à la fin de vie des structures, en passant par l’exploitation et à la maintenance. L'objet du travail des ingenieurs est par exemple l'amélioration des systèmes de propulsion et des systèmes embarqués, ou encore des technologies océanographiques. Cela inclut, sans toutefois s'y limiter, les mécanismes et énergies de propulsion et donc les machines, la tuyauterie, les systèmes d'automatisation et de contrôle des véhicules marins de tout type, des embarcations de surface aux sous-marins en passant par les gliders ou drones marins.
vignette|Un canal à vagues (Wave Flume) dans l'institut israélien CAMERI au Technion.
Archimède est souvent présenté comme le premier ingénieur de marine, pour avoir formulé le principe d'Archimède et développé un certain nombre de systèmes techniques marins dans l'antiquité.
On doit à Marcus Vitruvius Pollio, connu sous le nom de Vitruve, un architecte romain qui vécut au , un des rares ouvrages qui nous soit parvenu traitant du génie maritime antique (De architectura, Livre V, Chapitre 12). Il s’agit en fait de pas plus de deux pages de texte sans illustration.
Ce texte a fait l’objet de diverses analyses par des ingénieurs maritimes modernes, dont le professeur italien de génie maritime Leopoldo Franco.